la guilde d’Altaride

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Fils des siècles

Petite expédition au grand air

Journal d’Iris - partie du 7/09/2010

mercredi 8 septembre 2010, par GIOM

Dix jours se sont passés depuis cette fameuse nuit de révélations... ou non révélations. Asshâni a eu le temps de s’offrir la liberté de son expédition personnelle. Et qu’avons-nous fait de notre côté ? Rien.

La nuit nous retrouve rassemblés chez moi. Je demande à Asshâni quelques nouvelles d’Assur. Et sa réponse n’est guère engageante. De nouveaux Immortels sont arrivés en ville. Des Immortels peu avenants et aux moeurs brutales.
Cush nous apprend que la Côterie Khallid lui a relayé des attaques quasi systématiques du plus gros vainqueur des combats de la nuit. Des actions qui nuisent à leurs petites affaires.

Mais peu importe la politique, cette nuit se dessine enfin notre expédition vers le repaire de Falasar et de ses brigands. Nous avons déjà perdu dix jours, espérons que nous puissions trouver les informations que nous cherchons.
Kallicé doit s’absenter le temps d’aller chez elle prendre de quoi se constituer une tente étanche au soleil pour notre expédition.

Le temps est long et Kallicé n’est toujours pas revenue. Nous décidons donc de partir à sa rencontre. Nous la croisons sortant précipitamment d’une venelle.
« Entrez tout de suite dans la ruelle ! » répond-elle à nos questions sur ce qu’il se passe. Typiquement Kallicé. Aucune information donnée mais il faut lui faire confiance aveuglément...

Nous avançons prudemment vers la ruelle, groupés, pour finalement ne rien trouver. Pas même une trace sur le sol. Hum, en tout cas moi je ne trouve aucune trace...
Mais Lycaon et Ratao, le rat d’Aoyunthaï, - oui, mes fréquentations sont douteuses, avec Asshâni et sa goule cheval je me demande si je suis réellement entourée d’un groupe d’humains élus et non d’animaux... tant qu’on ne me fait pas de nouveau descendre dans des égouts ou autres souterrains – sentent bien la présence d’Immortels qui se sont envolés au sens littéral du terme.
Kallicé utilise ses pouvoirs et revisualise la scène. Trois silhouettes en noir qui attaquent deux passants d’apparence assez riche. L’un des trois Immortels prend sa proie et se transforme avec elle en chauve-souris. Les deux autres grimpent sur les toits et prennent la fuite.

Asshâni et Cush partent à leur suite, même si de longues minutes se sont passées. Aoyunthaï, à défaut de réussir à escalader, prétexte qu’il va rester ici pour nous protéger. Comme c’est aimable à lui !
Asshâni et Cush ne trouvent pas assez de traces pour se lancer dans une poursuite déjà terminée.

Pouvons-nous enfin partir retrouver Falasar et ses brigands ?

Nous galopons sur un terrain rocailleux

Ecuménas nous accompagne mais je chevauche avec Aoyunthaï qui porte beaucoup d’insistance à s’occuper de moi. Avec plaisir. D’autant que me tenir fermement à lui me permet de constater qu’il est pourvu d’une stature musclée sous ses peaux de bêtes agglutinées.

La citadelle est en vue mais l'aube ne tardera pasNous avançons bon train et arrivons en vue de la citadelle en fin de nuit. Nous préférons ne pas arriver au lever du jour chez eux et être pris par le temps et trouvons une grotte cachée dans des fourrés. Celle-ci s’avère être un tunnel souterrain qui mène jusqu’à la citadelle.

Je décide de rester éveillé pendant la journée. Cush et Asshâni font de même. La journée avance lentement. La chaleur du soleil pèse sur nos corps écrasés par la proximité du soleil, devenu notre ennemi mortel.

En milieu de journée, Cush et Asshâni m’alertent. Ils viennent d’entendre des bruits de voix à l’extérieur. Je suggère de réveiller Kallicé pour profiter de son ouïe fine. Asshâni me prend presque de haut, considérant l’acte impossible. Je me fais donc un plaisir de verser quelques gouttes de mon sang dans la bouche de mon amie qui s’éveille aussitôt.
Kallicé nous informe qu’il s’agit de brigands de la citadellequi effectuent une ronde armés de torche en pleine journée, car « tel sont les ordres ». Tiens donc, Falasar s’attendrait-il à notre visite ? Il faut dire que laisser passer dix jours aura largement permis à Khorèn d’informer son infant.

Encore un souterrain !!!Finalement la journée se termine sans encombres. Nous décidons de poursuivre notre chemin par le souterrain pour atteindre discrètement la citadelle. Tiens donc, se promener sous terre, ça faisait longtemps...
Je passerai sur l’ébouli créé par nos deux amis gangrels et les blessures causées par leur inattention. Nous finissons par arriver face à une sorte de herse bloquant notre avancée. Ecuménas essaie de la soulever mais celle-ci est trop lourde pour que le géant grec ne libère assez de place pour que l’un de nous passe. Aoyunthaï veut essayer... et réussit. Etonnant. Dommage qu’il passe sa vie sous terre et ne sache se coiffer mieux.

Nous franchissons donc cet obstacle et Asshâni part en éclaireur. Quelques gardes sont de faction dans la cour de la citadelle mais ils ne devraient pas faire attention à nous. Dans la tour en ruine dorment une petite trentaine de brigands au premier étage. Le second étage offre une porte close de l’intérieur.
Nous montons un par un jusqu’à cette porte. Le rat d’Aoyunthaï manque de nous faire repérer mais le bandit qui se redresse se recouche aussitôt.

Aoyunthaï se propose pour ouvrir la porte. Ne vexons pas son orgueil. En plus de mon cavalier attitré, laissons le devenir le portier du groupe. D’un coup habile de dague – c’est vrai qu’il sait se débrouiller – la poignée est ouverte et la porte aussi.
Personne.

Du travail pour KallicéNous avançons prudemment. Je suis Cush qui bondit sur le toit partiellement écroulé et découvre que le lierre le long de la tour, couplé d’une corde, permet facilement de quitter les lieux. Notre oiseau a donc disparu. C’est contrariant.
Cush a découvert une petite caissette en montant. Dans celle-ci, au milieu de quelques bijoux, un calice avec des traces de sang caillé au fond. Cush présente l’objet à Kallicé qui l’étudie.
Elle s’interrompt aux cris des brigands au loin.

Nous craignons un instant qu’ils aient découvert notre présence mais Aoyunthaï, grimpé en haut de la tour à son tour, nous informe qu’il s’agit d’une attaque extérieure. Quelques instants plus tard, un des brigands frappe à la porte et informe que « les cultistes nous attaquent encore ! ». « Les grecs ! » ou « les mecs en noirs » complètent d’autres gardes, plus bas.
Aoyunthaï se colle à moi (aurais-je temps besoin d’être protégée ?). il encoche une flèche et se positionne. Cush ouvre la porte d’un geste vif. Je n’ai rien le temps de faire. La diplomatie gangrel et meckhet a déjà fait son oeuvre. La flèche est partie d’un trait se figer dans la gorge du bandit. Dans le même instant, Asshâni apparaît de l’ombre et tranche le reste de la gorge du malheureux.

Du travail pour moiCush et Aoyunthaï se jettent sur le sang qui gicle de la blessure ouverte. Des bêtes !
Asshâni descend l’escalier. Un simple regard entre Kallicé et moi suffit pour nous mettre d’accord : départ discret direction le souterrain. Je jette cependant un oeil rapide au coffre de la pièce avant d’emboîter le pas de mon ami.

Dissimulées dans le souterrain, Kallicé et moi observons la scène. Deux guerriers en noirs se battent face à une trentaine de guerriers. Tout indique que ces deux « cultistes » sont des Immortels en furie. Mais une furie contrôlée apparemment...

Guerrier du Culte de la ColèreLe combat est expéditif et les brigands, sans leur chef, ont tôt fait de se débander. Cush salue les deux Immortels. Ils lui affirment être venus pour récupérer un objet qui leur a été volé. Un calice... Cush explique tout naturellement que nous aussi venions récupérer des objets qui nous avaient été volés. Ce qu’ils cherchent doit se trouver en haut de la tour. Les deux Immortels suivent donc la direction et Cush bondit aussitôt sur son cheval et part dans un triple galop, suivi par une étrange chauve-souris.

Le nouvel ami de CushAoyunthaï et moi nous lançons à sa suite mais ne le rattraperons pas. Le jour gagne sur nous et nous nous arrêtons pour passer la journée ensemble, avec Ecuménas, dans une vieille cahute de berger.


- Conteur :

  • Benoît

- PJ présents :