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Arménios 2006/01/15
Le Prince Iophon
lundi 23 janvier 2006, par
Départ de Thèbes pour la Thessalie.
Après plusieurs jours de longues discutions apparemment bien vaines, mes compagnons se décident à partir de Thèbes alors que, de mon côté, j’ai profité de mon temps pour essayer en vain de pénétrer dans la ville et pour tenter de me faire une goule d’un oiseau de proie, me disant que cela pourra avoir son utilité dans le futur.
A leur sortie, je suis encore bien faible et Xérès m’offre son sang, ce que je ne peut m’empecher de refuser et encore une fois ma volonté se plait à défaillir et je me nourrit plus que de raison, le laissant affaiblie. Calinira lui propose alors la même chose et il lui arrive la même chose qu’à moi, même si il semble qu’il se soit allé à sa soif de son plein grès.
Mes compagnons me rapportent que, d’après les garous, la fameuse Sacha ne se trouverait point en Egypte. Elle serait même une grande ennemi de cet Uta Napisti et aurait commencer à mettre en œuvre un plan secret qui consisterait en partie à semer des infants à travers le monde chez des hommes plutôt influents. Ces derniers sont ensuit livrés à eux-mêmes, c’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Xérès.
Elle serait partie de Babylone, capitale du monde pour passer par la Grèce. Nous pensons qu’elle pourrait suivre une ligne droite vers l’ouest et nous envisageons de pouvoir la devancer en nous rendant directement en Espagne. Personnellement je pense que nos chances mais je suis convaincu que cette quête peut nous apprendre bien plus sur notre nature.
Pour nous rendre en Thessalie nous prenons le chemin de la côte, apparemment le plus discret pour, quelques jours de marches plus tard, faire une mauvaise rencontre.
En effet, un soir nous surprenons une dizaine de cavaliers faisant un bivouac non loin de notre lieu de réveil et nous décidons d’aller voir de plus près.
Ce sont des guerriers, non pas des soldats mais des mercenaires rustres et vulgaires, ayant décidé de faire une halte dans leurs rapines.
Hélas, Calinira n’est pas assez discrète et elle se fait repérer. Elle veut alors mettre à profit ses dons pour se fondre dans les ombres mais les guerriers la prennent alors pour une sorcière et se mettent à la poursuivre à travers les bois.
Pris d’une étrange sympathie pour elle depuis qu’elle m’a nourrie de son sang après ma deuxième défaite face au sphinx (c’est alors que je m’aperçois que j’ai déjà ressentie ce sentiment pour Bellérophon après qu’il m’est lui aussi nourrie), je me décide à la suivre au cas où elle est besoin d’aide. Par malchance, j’en vient moi aussi à me faire repérer et les soldats se jettent sur moi et je suis obliger de parer leurs attaques avant de leur faire comprendre que je ne suis q’un médecin en quête d’herbes médicinales .Je quitte alors les lieux en envoyant mon faucon ralentir les poursuivants de Calinira, je testerait ainsi son utilité.
C’est alors que les hommes reviennent affolés vers leur camp quand ils entendent leurs chevaux apparemment affolés et en train de se faire la belle.
Nous rejoignons alors nos compagnons pour découvrir que la diversion vient d’eux et qu’ils se sont nourris sur une jeune homme qui était en poste pour garder les montures .Dans les affaires de notre victime, nous trouvons alors un bout de tapisserie semblable à celui que nous possédons représentant un bout de côtes.
Le prince Iophon
Le lendemain, nous nous retrouvons encore sur la piste des chevaux et même sur le même sens d’après Mesgora qui repère leurs traces sur la route s’étendant devant nous. Pour éviter les villages et d futurs problèmes, nous décidons alors de poursuivre par la plage pour un moment.
En chemin nous croisons un petit bastion perché sur une falaise et, plus loi, une fumée inquiétante sortant des terres nous interpelle. Nous décidons d’aller voir pour nous retrouver devant un village en feu et des paysans en proie au desespoire.
Nous apprenons alors qu’ils ont été victime d’un certains prince Iophon, qui dominerait la région depuis le fort que nous avions aperçue sur la falaise.
Nous nous promenons alors dans le village dévasté et je décide de mettre mes talents de médecin au service de ces pauvres gens mais le destin est contre moi et il faut que je me laisse une fois de plus emporter par ma soif de sang de façon fort peu discrète.
Il ne faut point longtemps pour me faire remarquer et entourer par des villageois effrayés et décider à me tuer. Une fois de plus je doit m’échapper en sortant mon arme et en prenant quelques méchants coups au passage.
Je regagne alors les abords du village, bientôt rejoins par mes compagnons pour voir les villageois se regrouper autour d’un homme, un ancien semble t’il. Il harangue la foule et clame que je suis un monstre, premier signe envoyé par les dieux pour les punir de ne pas obéir à leur prince. (En effet ce dernier avait donné l’ordre d’intercepter des voyageurs en possession d’un morceau d’étoffe).
Il part alors vers le fort avec un petit groupe de fanatisés et nous décide de les suivre. Arrivé devant la lourde porte, le vieillard clame sa soumission et comme quoi il possède des renseignements et les gardes décident de le laisser rentrer alors que les autres villageois repartent.
Calinira va alors tenter de s’introduire dans le fort pour voir ce qu’il s’y déroule. Elle frappe avec insistance à la porte jusqu’à ce qu’un garde ouvre et qu’elle puisse y rentrer, rendue invisible par les ombres. Quelques temps plus tard un groupe de cavalier partent vers le village.
Xérès et moi restons devant le fort alors que Mesgora et Kelindros décident à suivre les cavaliers pour protéger le village au cas où. S’en suit alors une longue nuit d’attente jusqu’au lever du soleil et le retour de Calinira, puis de Mesgora et de Kelindros ayant fait quelques victimes.
Le lendemain soir elle nous explique que le vieil homme avait donné ma description au roi et qu’il avait envoyé les cavaliers à sa recherche, cavaliers en parties défaits par nos deux guerriers lors de leur passage dans le village. Elle nous apprend également que le jeune homme qui gardait les chevaux était le fils de Iophon et qu’il se trouve aux portes de la mort.
Nous envisageons alors plusieurs solutions pour nous protéger et récupérer un troisième morceau d’étoffe qui serait détenue par le roi et, au final, nous décidons de prendre le fort d’assaut alors qu’il est quasi-désert. Mesgora profite alors du reste de la nuit pour se confectionner une corde.
La prise du fort
La nuit suivante, Kelindros et Mesgora partent vers le bas de la falaise pour tenter d’escalader les rempart par ce côté ci alors que Xérès et moi avons pour mission de faire diversion et que Calinira réussie une fois de plus à pénétrer à l’intérieur du fortin.
Je dois dire que Xérès réussi avec brio sa mission , ne disposant en tout et pour tout que de quelques caillou mais aussi d’un mercenaire charmé provenant des combats au village .
Peu de temps après des cris de guerre et des bruits de combats résonnent à l’intérieur des murailles et il faut peu de temps avant que la porte du fort ne s’ouvre et que Calinira nous fasse signe que la voie est libre .
Nous retrouvons alors Kelindros et Mesgora non loin de quelques cadavres de guerriers tenant le prince Iophon gravement blessé en otage.
Ce dernier fini par nous donner le dernier bout d’étoffe et nous révéler que la carte reconstitué mène à un trésor qui soi disant lui appartiendrait. Nous tentons de soigner ses blessures pour qu’il nous en dise plus mais une fois encore je ne puisse resister à la soif de sang et je doive laisser un cadavre et commencer à me résigner à ne plus pouvoir exercer la médecine comme avant.
Une fois le fort sous nôtre contrôle, les derniers survivant apeurés nous jurent allegance alors que nous ne savon spas encore que faire de cette place forte.
Nous décidons tout de même d’y séjourner quelques jours avant de prendre une décision.