Arménios de Trikki

Background de personnage
samedi 5 novembre 2005
par  alkmaar
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Arménios de Trikki, descendant d’Asclépios de Trikki.

Que dire de mon enfance ?

Elle débuta àla mort de ma mère ...

Banale mais heureuse si l’on la compare àcelle de ceux des esclaves que mon père, Aceso de Trikki possédait déjààma naissance. Il faut bien dire qu’il avait bien su s’adapter aux évènements d’alors.
Les doriens s’étaient imposés avec leur acier solide et leur détermination sans faille, bien que la famille d’Asclépios, roi de Trikki, fà»t relativement épargnée (on le sait bien, dans les guerres, c’est le peuple qui souffre le plus).
Mon père , fils D’Asclépios, oublié par l’histoire mais médecin éminent comme ses deux frères aînés (Machaon et Poladirios), sentit que ses intérêts n’étaient pas de rester sur place, le poste clefs du pouvoir étant destinés àses frères.
Il partit donc s’installer àAthènes, ville déjàrenommée àl’époque,
Vu la réputation de sa famille et son talent reconnu, il ne lui fallu point longtemps pour trouver une clientèle parmis les riches familles de la cité. Pourtant, il n’exerça point pour la famille royale, celle-ci étant alors en froid avec celle d’Asclépios ces années là.

Il ne me fallut point longtemps pour passer des petits chariots et des animaux en terre cuite àune curiosité qui se transforma en vif intérêt pour la profession de mon père. Ses incantations aux divinités et ses mises en scène me fascinaient, il me semblait qu’il avait un rapport avec ses êtres mythiques et magiques sur lesquels les anciens racontaient d’incroyables histoires.
Ainsi, lorsqu’il fut temps pour moi de commencer mon éphébie, j’assistait mon père depuis quelques années et il m’avait inculqué les bases de sa science en plus de l’éducation mathématique et philosophique que je due recevoir. Un bon parti en devenir àce qu’il se disait dans les maisons nobles que nous étions emmenés àvisiter.
Mais, plus les années avançaient, plus je développait un esprit rationnel et désapprouvait au fond de moi-même les mystifications faites par les pratiquants de la médecine autour de leur art.
Mon père m’avait pris en apprenti pour mon entrée dans l’éphébie et j’eu aussi l’occasion de partir pour Trikki, la ville de mes origines avec son fleuve et ses maisons de bois et de roseau ; retrouver Asclépios pour la première éphébie qui devait voir se dérouler les prémices de mon entrée dans la phratrie. Je fit ainsi connaissance avec mes cousins et oncles déjàréputés dans la majeur partie de la Grèce que je me surpris àadmirer en dépit du mystère dont ils abusaient aux aussi.
Le personnage le plus intriguant restait tout de même mon grand-père qui, disait t’on, avait appris la médecine et la chirurgie du centaure Chiron et qu’il était lui-même fils d’Apollon et de Coronis. Encore une mystification destinée àasseoir une certaine autorité sur ses semblables selon moi.
Une année durant je fréquentai mes semblables et appris beaucoup sur la médecine. Mais je trouvais qu’il manquait quelques chose àla profession et je me décidai finalement àen parler àmon père.
Hélas, il ne partageait pas mon point de vue et s’ensuivie de longues discussions animées qui pouvaient continuer des jours durant, ce qui contribua àétablir une certaine distance entre nous et ce, malgré nous.

Un jour, lors d’un repas, un voyageur nous parla de la pratique de la médecine en pays égyptien ce qui m’interpella et me décida àdécouvrir les pratiques d’autres horizons.
L’idée de ce voyage en Égypte jeta un froid entre mon père et moi et il décida de ne plus m’enseigner la médecine tant que je ne renoncerais pas àmon départ.
Je pense qu’il ne s’attendait pas àce que je parte.
Je m’arrangeai alors avec mon oncle Machaon , le plus ouvert d’esprit , pour partir avec la suite d’un marchand en partance pour l’Egypte .
Je découvris sur place que les pratiques religieuses avaient permis , a contrario , une meilleur connaissance du corps humain et je pu , pour la première fois , pratiquer l’autopsie et m’initier àla chirurgie . Hélas , ceux qui se disaient aussi prêtres et magiciens étaient encore plus obsédés par la vue d’interventions divines dans les maux de leurs patients que , pour moi , cela en devenait exagéré , voir ridicule . Je pris cependant bien garde de ne pas révéler mes pensées du fait de ma triste expérience avec mon père .
Dans le temple de Memphis j’appris l’anatomie , la chirurgie osseuse , la fabrication de divers remèdes et les maladies incurables .
Les années passèrent sans que je m’en aperçoive et àmes dix-neuf ans il me fallu repartir pour la Grèce pour terminer mon éphébie . De toute façon , les pratiques Egyptiennes commençaient àétouffer mon esprit .

Lors de mon retour , je préférai par lâcheté revenir au palais de Trikki plutôt qu’àAthènes et ainsi éviter mon père avec lequel je n’avais plus eu de contact plus de deux ans durant .
Je fut de retour juste avant « octobre  » pour les Apatouries que j’accomplie chez mes parents , en terminant par le sacrifice de koureion et celui , plus personnel , de ma chevelure . Puis , àla vue de ma pratique de la médecine , la phratrie vota en ma faveur et je fus accepté en passant dans l’âge adulte .

Je partie alors pour Athènes et j’appris que mon père était maintenant en charge au palais royal . Pourtant , en dépit de notre proximité , aucun d’entre nous ne fis le premier pas pour reprendre contact , parfois j’en arrivai même àme sentir fautif de la situation mais jamais je ne pu me résoudre àaller le retrouver ayant trop peur de sa réaction .
Je décidait alors d’ouvrir un cabinet de médecine àmon domicile mais je découvris que la médecine était inaccessible pour la majorité des citoyens que ce soit àcause de leurs finance mais surtout àcause des pratique de la famille Asclépios qui ont inculqués au gens le fait que seuls les plus haut pouvaient avoir accès aux faveurs des dieux .
Désabusé , je me remis au service des puissants tout en pensant àun moyen de « démocratiser  » la médecine .

A 25 ans je fis connaissance de celle qui allait devenir ma femme , Arci , 15 ans. Nous nous mariâmes àAthènes un an après , sous la bénédiction d’Artémis et de mes oncles alors en visite àAthènes àcette époque .

Durant ce temps je pu connaître àmon tour les joies de la paternité et je donnai naissance àdeux enfants pour le plus grand bonheur de mon épouse . Acheos et Dalmia , respectivement 4 et 2 ans aujourd’hui .

Par hasard j’eu une idée en ayant une discussion avec le capitaine de la garde de la cité que je soignait alors . L’armée était une institution qui voyait passé dans ses rangs bon nombres de citoyens et je pensai alors qu’en exerçant dans ses rangs, m’occupant des fractures et autres blessures inhérentes aux entraînements et au combat.
L’homme trouva l’idée intéressante et il m’engagea, me faisant suivre l’entraînement militaire et athlétique que j’avais en partie manqué du fait de mon séjour en Egypte. Au bout de deux ans, je fus intégré dans la garde de la ville et l’on m’attribua un locale pour que je puisse installer un hôpital pour les soldats dans l’enceinte de la cité. Il me fut ensuite permis de suivre les soldats dans diverses campagnes de peu d’importance. Parmi eux je trouvai des personnes intéressées àqui j’enseignai les rudiments de la médecine pour qu’ils puissent m’aider lors de mes déplacements.
L’affaire marcha plutôt bien et depuis cinq ans j’occupe ce poste de médecin au sein de l’armée Athénienne.

Pourtant les choses ne devaient durer ainsi, qui aurait pu croire qu’une banale mission de routine dans un village proche allez mettre un terme àma vie d’alors et àmes aspirations.
Mais rien ne meurt vraiment comme dise les sages ...


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