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Campagne Ars Magica - Nantes

À la recherche de l’Hippocampe

Extrait des mémoires d’Ailin Doublevue – Tome III - « Découvertes »

mardi 19 février 2013, par GIOM

"Passe par la pointe de l’Alesnaz qui est la ville de Redhonis et dirige-toi vers le milieu de sa base, entre Fougères et le Menhir de la Pierre Blanche. Tu trouveras alors l’Hippocampe baigné par des eaux tranquilles, il n’est pas nécessaire d’avoir le Pas du Christ, ni d’avoir la Foi, Il suffit de s’appuyer sur le bon Rocher."

Nous avions trouvé les eaux tranquilles de l’hippocampe. Restait à trouver l’hippocampe.

Ulfius et Aodren étaient allés vers le village et y avaient aperçu des templiers. Ils étaient au moins une douzaine, vu le nombre de montures.
Blanche profita donc de l’obscurité de la nuit pour retourner voir sans être vue et en apprendre plus. Elle les entendit parler de leur enquête sur le « rocher du diable » et la « tempête du diable ».

Blanche se chargea également de ramener un chaton pour remplacer celui perdu à Rennes. « La peur des chats était prégnante », me revenaient ces mots sur Calébaïs. Je pensais que la présence d’un chat à nos côtés pourrait nous être utile dans l’Alliance de l’Hippocampe, alliance vassale de Calébaïs. Combien j’avais tort. Je venais de faire tourner la roue du temps vers l’inexorable mort de ce jeune animal innocent.

Le lendemain matin, nous fîmes le tour du lac et découvrîmes un certain nombre de gros rochers. Sur l’un d’eux Xzyl découvrit une vague trace. Un hippocampe ? Je ne détectai pas de Regio mais Ulfius, plus pragmatique appuya sur le symbole qui s’enfonça... et une porte invisible s’ouvrit.
Un escalier s’enfonçait dans la roche puis sous terre.
La chance était avec nous, aurait pu conclure une première impression : trouver ainsi l’entrée quand certains mages la cherchaient depuis des décennies… mais n’était-ce pas logique, in fine, pour qui était déjà venu ici ou était lié à ces lieux ?

Nous nous enfonçâmes donc sous la terre. Sous le lac. Une grande caverne. Une aura magique se révéla confirmer que nous nous approchions.
Blanche découvrit un rat démesuré mort sur le sol, noyé. Puis derrière, une ombre. Il s’agissait en réalité d’une illusion qui masquait un passage. Une fois encore, nous fûmes « chanceux ». Les fils du destin nous menaient naturellement vers notre but.

Un large escalier s’enfonçait en spirale, toujours plus bas. Au milieu du colimaçon des meurtrières de roche transparente révélaient l’eau qui descendait aussi profondément que nous. Une eau qui éclairait d’une faible lumière l’escalier. Difficile de ne pas être admiratif par le travail technique et magique qui avait structuré ces lieux.

En bas, une fausse de quatre ou cinq mètres de long, couverte de stalagmites tranchants, nous barra la route. Celle-ci devait autrefois être couverte d’un plancher. Un piège idéal contre des intrus, même mages.
Passé cet obstacle, les salles s’enchaînaient avec plusieurs pièces qui semblaient avoir été des salles d’arme. Ce qui restait des lieux montrait un souci de défense militaire porté à son paroxysme. Symbole d’une époque de conflits.

Nous arrivâmes dans une immense salle : un hall d’accueil, probablement. Au milieu de la pièce, une mosaïque de l’Hippocampe dessinée sur le sol. Mes souvenirs se bousculèrent sans rien apporter. La volonté de vouloir se remémorer alors qu’il n’y avait pas lieu.

Une protection magique légère empêchait tout non mage de descendre plus bas. Mais la simple possession d’une Parma Magica, fut-elle minime, permit de passer. Ulfius partagea la sienne afin que Blanche et Amalrik puisse nous suivre.

En bas de ce nouveau jeu d’escaliers, nous fûmes stoppés par une voix nous demandant de prouver que nous étions mages. Nous étions devant l’entrée de l’Alliance, face à son gardien…