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Jedi & Sith

Philosophie & Sabrolaser

vendredi 25 février 2005, par Benoît

Introduction

Le sabre-laser d’un Jedi est un artefact puissant et rempli de signification. Son élaboration par son propriétaire unique est l’épreuve finale de la formation Jedi, qui permet d’accéder au statut de Chevalier Jedi. Le sabre-laser est une arme rapide, élégante, maniable, bien plus précise que les pistolasers, pour peu que son propriétaire sache le manier.

Son usage requiert d’ailleurs un entraînement difficile et rigoureux, qui permet d’atteindre des sommets inégalables. La moindre erreur peut pourtant s’avérer fatale, même pour le plus expérimenté des Jedi...

1. Formation Jedi

1.1. Choix d’un Élève

Les créatures sensibles à la Force sont rares dans la galaxie. Depuis la formation de l’ordre Jedi, l’une de ses principales préoccupations a été le renouvellement de ses effectifs, qui passe par la quête de nouveaux élèves.
Les méthodes utilisées par les Jedi pour détecter de nouveau Jedi potentiels sont peu nombreuses, et souvent longues et fastidieuses. La plupart des Maîtres se fient à la Force et laissent faire la chance.

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Microscope à midichloriens

Les créatures sensibles à la Force possèdent une différence physique détectable par la médecine moderne (niveau technologique spatial). Une analyse poussée du sang du sujet révélera un taux de midichlorien. Plus ce taux sera élevé, plus grande sera l’affinité du futur Jedi avec la Force. Si les plus grands Jedi possèdent un taux de plus de 20 000 midichloriens, la moyenne Jedi varie entre 2 000 et 10 000 midichloriens.

Les théories sont nombreuses au sujet des midichloriens, découverts en -71 (avant la Bataille de Yavin) par Maître Brak’iis. D’anciennes légendes Jedi remontant à près de dix mille ans racontent que la Force utilisait le corps des Jedi pour influer sur la galaxie. Il semblerait que ce ne soit pas le corps, mais les midichloriens qu’il contient, qui remplissent ce rôle. Par son entraînement, le Jedi apprend à contrôler instinctivement les midichloriens contenus dans son corps, et il peut ainsi user de la Force.

Pour analyser le sang d’un sujet potentiel, le Jedi en quête doit d’abord avoir un doute sur la nature spécifique de sa cible. Pour cela, il lui faut étudier attentivement les créatures qu’il rencontre. Les Jedi potentiels se remarquent par leur chance innée. Ce sont souvent des personnes qui réussissent à survivre dans un environnement difficile, ou bien qui se débrouillent dans la vie. Leurs pouvoirs, même non-développés, les aident dans les situations difficiles, ils sentent, comme par intuition, quelles sont les bonnes décisions à prendre en cas de crise.
Certains grands Jedi possédaient, grâce à la Force, le pouvoir de sentir un potentiel Jedi. Il leur fallait pour cela imposer les mains sur le sujet et envoyer une sorte de décharge mentale de Force dans son esprit. Il apparaît que tous les potentiels Jedi possèdent en eux une barrière mentale inconsciente qui les protège des intrusions mentales. Elle se déclenche d’elle-même en cas de danger. La barrière mentale se manifeste par un recul violent. Plus le potentiel est grand, plus forte sera la poussée. Ce même pouvoir appliqué sur une Jedi formé pourra faire voler le testeur à travers la pièce avec une grande violence !

Enfin, on raconte que les Sith, l’ordre issu du Grand Schisme Jedi, avaient créé une machine qui permettait de tester un potentiel Jedi, en faisant apparaître autour du sujet une aura, plus ou moins forte selon l’affinité avec la Force.

Si les Chevaliers Jedi ont pour tâche de défendre la vie et les individus dans la galaxie, les Maîtres doivent découvrir et former de nouveaux Jedi potentiels. La Force est l’alliée majeure du Maître lors de sa recherche. Grâce à elle, il peut sentir à l’aide d’indices imperceptibles aux autres créatures l’affinité particulière de certains individus avec la Force. Ces derniers sont extrêmement rares, de l’ordre d’un pour cinq cents millions. Mais le sujet doit également répondre à d’autres critères. Il doit posséder une grande force de caractère qui doit le soutenir face aux tentations du Côté Obscur de la Force. Il est inutile de former une personne qui risque de devenir ensuite un ennemi ! Il faut aussi que le futur élève soit suffisamment jeune pour être mieux ouvert aux découvertes qu’il va faire. La plupart des Jedi ont commencé leur formation entre cinq et dix ans (pour les races extraterrestres, l’âge équivalent). La formation Jedi est parfois longue, et les Chevaliers Jedi doivent être encore vigoureux pour mener à bien leur combat pour la liberté.
La plupart du temps, la famille ou l’entourage de l’élu accepte facilement l’avenir que l’ordre Jedi lui propose. C’est, dans beaucoup de sociétés, un honneur d’être choisi pour devenir un Chevalier Jedi, car ceux-ci possèdent une excellente réputation dans toute la galaxie. Et si ce nouveau Jedi vient à accéder à la notoriété, la gloire retombe aussi sur tout son entourage. Pourtant, dans certains cas, la réalité n’est pas aussi rose. Il arrive que les Jedi décident d’enlever un enfant pour l’éduquer dans la Force s’ils estiment que c’est nécessaire pour le combat incessant entre le Côté Lumineux et le Côté Obscur de la Force.

Il faut pourtant reconnaître que certaines planètes ont toujours été opposées aux Jedi. Ces derniers respectent ce choix, mais tentent parfois d’intervenir tout de même chez eux, envers leur volonté, pour repousser le Mal. Ces intrusions sont très discutées, autant sur les planètes hostiles qu’à l’Académie Jedi. Elles sont pourtant certaines fois à l’origine de la découverte de sujets exceptionnellement sensibles à la Force et au potentiel ignoré par les autochtones. Prendre en charge un tel élève est une tâche souvent risquée, car le Maître sera recherché par les habitants de cette planète dans toute la galaxie, et l’élève sera banni de son peuple, et considéré comme un traître.

La seule période de l’histoire de la galaxie durant laquelle les Jedi sont mal vus est celle de l’Empire de Palpatine. La période de Guerre Civile est marquée par une importante campagne de désinformation qui fait passer les Jedi pour des tueurs égoïstes et sans valeurs morales. Cette même période correspond à la plus grand purge de Jedi jamais organisée, qui fut orchestrée par le seigneur Sith Darth Vader.

1.2. Épreuves Jedi

Une fois qu’un Maître a découvert un sujet qui répond à toutes ses exigences, et s’il se sent capable d’en faire un Jedi, la formation peut commencer. Cet apprentissage de l’art et la culture Jedi n’est pas codifié de manière stricte, et si les grandes lignes en sont définies par de vénérables méthodes qui ont fait leurs preuves au cours des millénaires, la majeure partie de l’enseignement divulgué dépend de la situation. Le Maître ne maîtrise pas forcément tout le savoir Jedi, et s’applique donc à enseigner ce qu’il connaît. Du temps de l’Âge d’Or Jedi, certains élèves avaient même plusieurs professeurs, chacun se spécialisant dans un domaine particulier d’enseignement.

Pour la formation, le Maître peut procéder comme il le désire, tout en respectant la philosophie Jedi. Certains aiment à utiliser la manière forte, et choquent leurs élèves avec des visions du Côté Obscur qui les bouleversent, d’autres favorisent les sens Jedi pour les mettre à l’écoute de la nature avant de passer aux techniques de combat... Il existe autant de formations que de Jedi. Mais certaines étapes de la formation sont immanquables.

La seule constante parmi toute ces formations est l’existence de paliers à franchir par l’élève. Chaque étape de l’apprentissage se clôt par une sorte d’épreuve, qui peut être psychologique, intellectuelle ou physique. Le Jedi accompli doit maîtriser ces trois aspects de sa personne et apprendre à se connaître, à prendre conscience de ses propres possibilités - et limites. Ce sont ces épreuves, souvent informelles et improvisées par le professeur au gré des rencontres et des circonstances, qui sont à la source de la plupart des abandons de la part des apprentis.

1.3. Contrôle de Soi

Le Contrôle est presque toujours la première compétence de la Force qu’un Maître enseigne à son élève. Ce dernier doit apprendre à maîtriser ses émotions, car elles peuvent le mener au Côté Obscur de la Force. Avant de s’aventurer plus loin dans la formation et de lui apprendre la puissance de la Force, le Maître doit vérifier que son élève est bien capable de lutter contre lui-même.

Le contrôle de son corps permet déjà au Jedi de devenir un guerrier puissant. Il stabilise son rythme cardiaque, augmente les poussées d’adrénaline au moment opportun et accroît sa vigueur par la simple volonté de son esprit. Le Contrôle permet également, en apprenant à dominer sa propre Force, c’est à dire les midichloriens présents dans son propre corps, de dominer ses fonctions corporelles et intellectuelles, d’être en harmonie avec son corps et son esprit.

1.4. Développer ses Sens

La seconde étape dans la formation Jedi permet à l’élève de mieux appréhender l’univers qui l’entoure et dont il fait partie. Il apprend à " écouter " la nature et les êtres avec son esprit et ses sens. Le talent de Sens est parfois enseigné en premier par certains Maîtres Jedi plus philosophes, qui pousseront leurs élèves à devenir des sages par l’observation de la vie dans la galaxie.

Sens permet au Jedi de percevoir les flux et reflux de la Force ambiante. L’énergie mystique entoure et lie entre eux tous les êtres vivants. En apprenant à sentir sa présence, on peut se mettre en harmonie avec son environnement. Élargir ses sens permet au Jedi de mieux comprendre les êtres et les choses, et donc d’agir en étant mieux conscient des conséquences de ses actes. Mais cela lui permet aussi de gagner en puissance guerrière, car ses sens lui permettent de deviner les actions de ses adversaires, d’anticiper leurs réactions et d’améliorer sa sensibilité aux facteurs extérieurs.

1.5. Altérer son Environnement

La troisième étape dans la maîtrise de la Force va permettre à l’élève d’agir sur son environnement immédiat en modifiant la nature de ce qui l’entoure.

Grâce à la Force, il peut momentanément effacer les lois de la physique pour créer un effet ordinairement impossible. Il pourra ainsi soulever à distance des objets, faire le vide dans une bouteille par simple concentration...

La Télékinésie est l’un des pouvoirs de la Force les plus difficiles pour un débutant. Il nécessite une grande confiance en soi, et en la Force.

1.6. Des Affinités avec la Force

Une fois que l’élève a appris à maîtriser les trois compétences de la Force, il devient Padawan. Le grade Jedi de Padawan est le premier jalon de son évolution dans l’ordre. Un Padawan est capable de mener à bien des missions pour le compte de l’ordre Jedi dans la galaxie. Il pourra poursuivre sa formation Jedi, mais ce n’est pas une obligation. Il est censé avoir reçu un enseignement suffisant pour servir les Jedi et résister aux séductions du Côté Obscur de la Force.

Cependant, nombre de Padawans restent auprès de leur maître, qu’ils gardent alors comme mentor. Un Jedi peut être le professeur d’un élève tout en possédant autour de lui plusieurs disciples dont il est le mentor.

Un Padawan continue à développer ses talents dans la Force. Au fur et à mesure de son entraînement, il découvre que la Force lui permet de développer ses sens au-delà des dimensions et du temps. Il peut sentir une présence à des années-lumière ou avoir un sentiment sur un événement à venir. Ces sensations Jedi peuvent être d’une grande aide pour les négociations ou même le combat. Les pouvoirs des Jedi sont vastes et variés, mais aussi difficiles à employer. Chaque fois qu’un Jedi utilise la Force, il crée une perturbation dans la Force. Cette perturbation est souvent mineure, mais elle est détectable si elle prend de l’ampleur. D’autres Jedi, ou des Sith, pourront sentir cette perturbation, et en connaître parfois le point d’origine. Si un Jedi désire rester discret, il fera en sorte de ne pas employer ses pouvoirs, sauf en cas de force majeure.

1.7. Entraînement physique

Le Chevalier Jedi est souvent obligé de combattre, d’utiliser la force en sus de la Force. Il doit donc être un bon guerrier, ce qui sous-entend un entraînement pointu lors de sa formation Jedi.

Selon le Maître qui le formera, le Jedi mettra l’accent plutôt sur la diplomatie ou sur le combat, car les Jedi doués dans les deux domaines sont rares.

L’entraînement physique est si difficile qu’il contraint l’élève à se dépasser lui-même. Beaucoup de professeurs refusent que leurs élèves usent de la Force pendant cette phase de leur entraînement : un Jedi doit apprendre la polyvalence, il doit connaître ses faiblesses, et aussi ses qualités. Pourtant, certains exercices physiques allient volontairement vigueur physique et pouvoir psychique pour bien faire comprendre la Force comme un tout unique.

1.8. Combat Jedi

Au cours des millénaires, la civilisation Jedi a développé un art de la guerre très particulier, qui s’inspire d’innombrables techniques extraterrestres et humaines améliorées par l’usage de la Force.

Guidé par les conseils de son professeur, le jeune Jedi doit assimiler un minimum d’aspects de cet art pour pouvoir se défendre dans la galaxie. En effet, les Jedi ont une fâcheuse tendance à vivre dans un climat de menace, car dans la plupart des époques, de nombreuses peuplades ou groupuscules vouent une haine farouche à leur ordre (l’Empire et les Sith restant bien entendu leurs pires ennemis).

Le combat Jedi comporte une partie à mains nues. C’est un art martial très esthétique mais extrêmement efficace. À mains nues, un Jedi maîtrisant bien cette technique est capable de désarmer un individu armé d’un couteau ou d’une épée.

Malgré l’efficacité prouvée de cette antique technique de combat, l’art de la guerre des Jedi atteint son apogée dans la maîtrise du sabre-laser. En instaurant un lien très puissant entre lui et la Force, le guerrier Jedi parvient à anticiper les coups de son adversaire et ses attaques se changent en une danse de la mort d’une redoutable vitalité. Mais même sans la Force, un sabre-laser reste une arme puissante... pour peu qu’on sache s’en servir.

L’élève Jedi commence par s’entraîner avec un simple bâton, puis une épée métallique.

Après quelques mois, voire quelques années, quand le Maître le jugera suffisamment sûr de lui, il pourra commencer à utiliser un sabre prêté par le Maître.

Une fois qu’il maîtrisera ce dernier de manière satisfaisante, le jeune Jedi pourra passer à l’épreuve suivante de son initiation : la fabrication de son propre sabre-laser, qui sera développée dans le chapitre 2. Fabrication du Sabre-laser.

2. Fabrication du Sabre-laser

Le sabre-laser est l’arme des Jedi. L’Ordre a choisi d’utiliser ce sabre parce qu’il symbolisait bien sa philosophie. En effet, un Jedi qui manie un sabre-laser peut utiliser la Force pour parer les coups des armes blanches, mais aussi pour dévier les rayons d’armes comme les pistolets à pulsion ou les pistolasers. Le Jedi remplit donc son rôle de défenseur. Il a également la concentration nécessaire pour renvoyer les tirs vers son adversaire. Il peut ainsi se permettre de ne jamais attaquer le premier.

Les premiers sabre-lasers Jedi était très archaïques, et beaucoup moins pratiques que les modèles actuels. Ils utilisaient une source d’énergie externe, à laquelle ils étaient reliés par un câble, ce qui diminuait sa maniabilité et empêchait certaines tactiques de combat.

D’après l’Encyclopédia Galactica :

« Lorsqu’un sabre-laser Jedi est activé, une charge d’énergie pure est produite par un accumulateur qui focalise la lumière au travers une série de diamants pour former un rayon étroit. Celui-ci passe par une lentille au centre du manche, s’étend puis se replie sur lui-même et forme un arc de haute énergie constituant une " lame " aux pouvoirs étonnants, capable de découper n’importe quoi. Ce n’est qu’une question de temps de contact entre la " lame " et l’objet ciblé. La longueur de la lame est proportionnelle à la quantité d’énergie délivrée.
Chaque sabre-laser possède une fréquence caractéristique, qui confère à la « lame » un « toucher » propre, déterminant la manière dont elle découpe la matière ou prend contact avec une autre lame. Cette fréquence détermine également la couleur et le son émis par l’arme. Les sabre-lasers les plus anciens contiennent des diamants d’origine naturelle. Mais les Jedi savent fabriquer des pierres synthétiques, grâce à un petit fourneau, à quelques éléments de base... et au pouvoir de la Force. »

D’après Obi-Wan Kenobi, « Le sabre-laser est une morale pour l’esprit et une discipline pour le corps. C’est entre autres par lui qu’un Jedi se relie à la Force. »

Le sabre-laser a continué à évoluer, du moins jusqu’à l’avènement de l’Empire. Les armes les plus élaborées contiennent des accumulateurs moléculaires miniaturisés et des circuits hyperconducteurs. Le rendement énergétique des sabre-lasers les plus modernes approche les 100 %.

Dans les temps les plus anciens, lorsque le sabre-laser fut inventé, les guerriers ne disposaient pas d’une technologie aussi sophistiquée. Les premières armes apparurent après la découverte des cristaux naturels d’Ilum, qui émettent spontanément des rayons d’énergie lorsqu’ils sont portés à résonance.

Après les avoir découverts, dans le système d’Adega, les Jedi apprirent à en maîtriser les pouvoirs.
Les vieilles armes Jedi ont un caractère presque magique. En tenir une, c’est communier avec l’époque où la lumière de la Force brûlait intensément dans le cœur de chaque Jedi. L’époque où le Côté Obscur n’était qu’une ombre informe, totalement impuissante contre les pouvoirs des Chevaliers Jedi.

Aujourd’hui encore, il existe autant de sabre-lasers différents que de Jedi. Chacun possède ses propres particularités pour s’adapter à la personnalité de son porteur. La puissance énergétique varie, la couleur de la lame, sa longueur, son angle de coupe... Certains Jedi les améliorent : l’allumage se fait par la Force, ou bien à l’aide d’un bouton à maintenir avec le pouce ; d’autres préfèrent qu’il reste allumé en continu pendant le combat. On parle même de sabre-laser dont la lame pouvait changer de taille, ou bien de sabre à double lame... Les possibilités sont vastes.

La plupart des Maîtres, dont Luke Skywalker, considèrent que l’ultime épreuve pour devenir Chevalier Jedi consiste en la fabrication de son propre sabre-laser. Pour cela, l’apprenti doit se retirer jusqu’à la fin de son ouvrage. La durée de conception varie entre une semaine - pour les modèles simples ou les concepteurs doués - et deux mois.
La méditation et la concentration jouent un rôle essentiel dans cette conception artisanale et unique. Le sabre-laser ne doit en aucun cas devenir une arme commerciale et vulgaire. Il est l’emblème de l’Ordre Jedi depuis des millénaires, et en copier ou en vendre est une faute grave, condamnée et punie par l’Ancienne République et l’Ordre Jedi d’antan. La possession d’une arme Jedi doit pouvoir se justifier. Le plus souvent, le sabre-laser se transmet par héritage au travers des générations, d’autant plus que la Force est souvent un dont familial. Les armes Sith sont extremmement rares dans la galaxie, mais leur conception est sensiblement proche de celle des artefacts Jedi. Seule leur apparence plus en harmonie avec le sombre mode de pensée Sith diffère.

Le matériel nécessaire à la construction d’un sabre-laser est relativement facile à rassembler, pourvu que le Jedi ait accès aux ressources technologiques d’une planète de niveau spatial. Il faut trouver un tube résistant qui accueillera l’électronique, et qui servira ensuite comme garde. Quelques boutons et microcircuits sont nécessaires pour former l’assemblage technique. Les deux pièces principales résident dans le générateur et dans la gemme qui servira de focus à la lame énergétique.

Le générateur du sabre-laser doit posséder plusieurs paramètres : il doit être compact et puissant, mais il doit aussi être capable de réutiliser l’énergie déployée dans la lame, de la stocker pour une utilisation ultérieure. Seule l’énergie utilisée pour la découpe sera alors définitivement perdue. Grâce à cette technique, un sabre-laser peut ainsi se transmettre de génération en génération sans se décharger. La technologie permet de placer le générateur à l’intérieur du manche du sabre-laser depuis environ 2 000 ans. Les câbles reliant la garde au générateur, porté à la ceinture, peu pratiques au combat, ont donc disparu depuis cette époque, sauf pour certains sabre-lasers qui se transmettent d’une génération de Jedi à une autre.

La gemme est la pièce centrale du sabre-laser. C’est elle qui donnera sa couleur à la lame, selon sa couleur d’origine, sa nature atomique et la vibration qu’elle subit. Sa pureté influera sur la solidité et la puissance de l’arme ainsi que sur la forme de la lame. Plus la pierre est lisse et régulière, moins l’énergie crépitera autour de l’axe central de la lame. Une pierre de mauvaise qualité peut également entraîner une surchauffe qui conduit généralement à l’explosion de l’arme, accident souvent mortel pour le Jedi. Le choix des matériaux doit donc se faire avec discernement. La construction du sabre-laser est longue, laborieuse, surtout la première fois. Elle comporte autant de travail de précision que de méditation, afin d’entrer en harmonie avec sa conception.

Les sabre-lasers dont la lame change de longueur possèdent deux gemmes dans la garde. La première assure une longueur et une puissance minimum, l’autre peut être déplacée, faisant varier la taille de la lame. Il arrive que la couleur de la lame varie dans ce cas, selon les variations de taille imposées au rayon.

3. L’Ordre Jedi

Les premiers Jedi seraient apparus environ 10 000 ans avant la Bataille de Yavin. Ils utilisaient la Force pour défendre et protéger la République, la plus grande union de systèmes de la galaxie.

La Force est une énergie mystique, une sorte de fluide invisible présent en toute chose et qui maintient la galaxie en un tout unique.

Les Jedi utilisent les midichloriens présents dans leur sang comme intermédiaire entre leur esprit et la Force. Ils peuvent de cette manière altérer la réalité par leur simple volonté.

Depuis des siècles, les Jedi siègent au cœur de la République, sur Coruscant, la planète-capitale, située au centre de l’hégémonie galactique. À l’origine, l’Ordre avait son centre sur la planète Ossus, mais les dix soleils de l’amas de Cron, tout près d’Ossus, s’est transformé en supernovæ 3 990 ans avant la Bataille de Yavin. Le pouvoir destructeur des Sith est à l’origine de ce desastre à l’échelle de la galaxie. Le Conseil Jedi, avec la bénédiction de l’Ancienne République, s’est donc installé sur Coruscant, où il a siégé jusqu’à ce que l’Empire de Palpatine ne le dissolve.

Après la mort de Darth Vader et de Palpatine, Luke Skywalker a recréé un præxum Jedi sur Yavin IV, 11 ans après la Bataille de Yavin. Le centre de l’activité Jedi se situe désormais sur cette planète, en tièrement dévouée au Côté Lumineux de la Force.

3.1. Les Rangs Jedi

Lorsqu’un enfant possédant un taux de midichlorien suffisant est découvert, il est amené devant le Conseil Jedi. Le Conseil est composé de douze Jedi puissants et sages. C’est lui qui prend toutes les décisions de l’Ordre, dont celle d’accepter qu’un enfant reçoive une formation de Jedi. Le Jedi potentiel est éprouvé par le Conseil au cours d’une série de tests d’aptitude et lors d’un interrogatoire serré. S’ils ressentent en lui un sentiment qui risque de le mener au Côté Obscur de la Force, ils refuseront de lui donner un maître. Même après cet examen, un grand nombre d’élèves Jedi échouent au cours de leur formation, et la moitié seulement arriveront au rang de Chevalier. Les motifs d’échec sont multiples : découragement, manque de concentration, d’attention, trop d’impatience ou un penchant pour le Côté Obscur. Un élève sur trois en moyenne est attiré par les voies séduisantes du Côté Obscur de la Force.
Un Jedi potentiel qui est accepté par le Conseil Jedi sera confié à un Jedi accompli, qui sera responsable de sa formation. L’élève prend alors le rang de " Padawan ", et il devra respecter le Code Jedi, ainsi que la rigoureuse discipline de la formation. Celle-ci dure plusieurs années. Si elle commence le plus souvent entre cinq et dix ans, elle se prolonge parfois jusqu’à vingt-cinq ou trente ans pour un humain (le Conseil Jedi rejette pratiquement toutes les demandes de potentiels Jedi âgés de plus de quinze ans, en raison du trop grand nombre d’échecs des élèves adultes).

Une fois que le Padawan a prouvé qu’il avait assimilé l’enseignement qu’on lui a donné, il peut monter au rang de " Gardien ". Le Jedi Gardien est nommé par le Conseil Jedi. Son rôle est de protéger un secteur particulier de la République, le plus souvent celui de sa planète d’origine. Cette tâche le retient souvent dans cette zone de la galaxie, et les Gardiens n’ont pas souvent l’occasion de rencontrer le Conseil Jedi sur Coruscant. Ils ont cependant une place essentielle dans l’organisation de l’Ordre, et leur attention portée aux systèmes dont ils ont la garde leur permet souvent de repérer des Jedi potentiels, et dont d’empêcher la mort de l’ordre, faute d’élèves. Ce type de Jedi forme également la caste la plus populaire de l’Ordre auprès des populations de la République. Ce sont en effet des protecteurs, et les mondes sous leur aile apprennent rapidement à leur faire confiance. Leurs pouvoirs et leur influence leur permettent de lutter contre la corruption, l’illégalité et la guerre. Le civil moyen les considère donc souvent comme des héros à qui l’on doit la paix. Avoir un Gardien dans sa famille, ou même originaire de sa planète, est un honneur dont on peut se vanter, du moins jusqu’au jour où le Chancelier Suprème Palpatine devient Empereur et commence sa lutte contre l’Ordre.

Quand un Jedi a passé plusieurs années à veiller fidèlement sur son secteur stellaire, il peut prétendre au rang de " Chevalier " Jedi. Certains Padawans formés par de grands maîtres passent parfois directement les épreuves destinées à les élever au rang de Chevalier. Le rang de Chevalier doit également être donné par le Conseil Jedi s’il juge que le candidat en a été digne. Le plus souvent, il faut que le Jedi réussisse un exploit pour accéder à ce statut. Seuls les plus grands y parviennent. Il est extrêmement rare qu’un Jedi accède à ce rang par la corruption ou par un autre moyen séditieux.

Un Chevalier Jedi bénéficie d’une relative indépendance vis-à-vis du Conseil. Il est libre de voyager partout où il le désire dans la galaxie, et il est maître des ses actes. Il devra cependant en répondre devant les Jedi du Conseil. Il est également son serviteur, et on peut lui confier à tout moment une mission diplomatique, guerrière ou autre. Un Chevalier qui désobéit à son ordre risque d’être " déchu ". Il perd alors son rang pour celui de Padawan, il peut même, dans certains cas extrêmes, être banni. Les Chevaliers peuvent se voir confier un élève Jedi.

Les Chevaliers Jedi les plus sages et les plus puissants parviennent parfois à obtenir de hautes responsabilités, équivalentes à celles des Maîtres Jedi.

Le rang de Maître est le plus élevé dans la hiérarchie de l’ordre. Même au plus fort de sa puissance, l’ordre n’a jamais compté plus de deux mille Maîtres dans toute la galaxie. Ceux-ci ont souvent un ou plusieurs élèves en formation et possèdent de lourdes charges, comme l’établissement d’une bibliothèque, la protection d’une Académie, un siège au Conseil ou toute autre fonction nécessaire au bon fonctionnement de l’ordre. Les Gardiens rendent compte de leurs observations aux Maîtres Jedi, qui les conseille et peuvent leur venir en aide.

Enfin, la plus haute dignité au sein des Jedi est la nomination au Conseil Jedi. Celui-ci n’est composé que de douze membres, les plus puissants et les plus sages des Maîtres Jedi. Seuls des gens de confiance absolue dévoués à l’Ordre peuvent prétendre accéder à cet honneur suprême.

Cette nomination est toujours temporaire, elle se fait sous forme d’élection, par les membres du Conseil Jedi, qui peut décider à tout moment d’évincer l’un de ses membres.

3.2. Assemblées Jedi

En plusieurs occasions, les Jedi se rassemblent, pour prendre les décisions importantes à la vie de l’Ordre.
Le Conseil Jedi est l’assemblée la plus fréquente. Elle ne regroupe que les douze sages qui y siègent, ainsi que les personnes invitées, qui peuvent être extérieures à l’Ordre. Le Conseil se réunit tous les jours à l’Académie Jedi, mais des assemblées exceptionnelles sont parfois organisées.
L’Assemblée Jedi regroupe tous les Maîtres et tous les Chevaliers de la République. Elle a lieu une fois tous les vingt ans et permet de redéfinir les objectifs et les idéaux de l’ordre. Des assemblées exceptionnelles sont parfois organisées en période de crise grave et interstellaire.

La Grande Assemblée est une réunion exceptionnelle à laquelle tous les Jedi de la galaxie sont conviés. Chacun y a droit à la parole, et elle dure parfois plusieurs jours. Elle sert lorsque l’Ordre est en danger. Depuis la Guerre des Sith, il y a quatre mille ans, la Grande Assemblée ne s’est jamais réunie.

3.3. Archives Jedi

« Un Jedi ne recherche pas le pouvoir.
Un Jedi n’est ni un dominateur, ni un oppresseur.

Convoiter le pouvoir, c’est abandonner
les Voies de la Force
Celui qui le fait, cesse de connaître la Force,
sinon par son Côté Obscur.

Convoiter le pouvoir, c’est emprunter
le chemin qui mène à la destruction.

Certes, celui qui domine et opprime est l’ennemi.
Mais le Jedi n’use pas des pouvoirs obscurs de l’ennemi contre lui. »

Bodo Baas, « Bibliothécaire » de l’Holocron

4. Le Côté Obscur de la Force

4.1. Les Jedi Noirs

Le Côté Obscur de la Force est l’opposé du Côté Lumineux. Les Jedi le combattent, mais il possède lui aussi ses adeptes.

Certains Jedi succombent à la tentation du Côté Obscur. Les pouvoirs qu’il délivre sont plus puissants, et surtout plus rapides, plus faciles à acquérir. Ces Jedi déchus sont appelés Jedi Sombres, ou Jedi Noirs. Ils haïssent souvent leurs anciens maîtres, qu’ils considèrent de haut comme des pleutres effrayés par la toute-puissance du Côté Obscur.
L’Obscurité, si répugnante qu’elle semble, attire à elle nombre de sujets, sensibles ou non à la Force. Elle incarne le Mal. Toute forme de vie est plus ou moins apte à basculer dans l’Obscurité, et plus son libre arbitre est grand, plus le risque est élevé. Faire le mal, c’est à dire agir de manière égoïste et néfaste pour autrui, est la plus grande tentation. Celui ou celle qui agit en ce sens gagne souvent facilement pouvoir et influence, mais en lèsant les autres. L’attrait du pouvoir, de l’argent, est ce qui décide la plupart des personnes indécises à prendre parti pour le côté le plus facile, celui de l’Ombre.

Cette ombre n’est pas toujours évidente, facile à déceler. Celui qui commence à s’y engager sera toujours persuadé de faire les bons choix, pour lui et ce pour quoi il agit. Mais le Mal est insidieux, et lentement, le sujet prend conscience qu’il s’est aventuré trop loin dans la nuit. Le plus souvent, cette prise de conscience se faire trop tard, et tout espoir de regagner la Lumière est perdu, car le mal déjà commis empêche toute réhabilitation. Dans l’impossibilité de revenir en arrière, la seule voie possible reste celle de l’Obscurité.

Parmi les Jedi, il arrive aussi que certains apprentis basculent dans l’Obscurité à cause d’un excès de curiosité. Avide d’apprendre, ils recherchent de toutes les manière possibles à acquérir de nouvelles connaissances sur la Force. Or il est une voie qui recèle de nombreux dangers, celle du Côté Obscur. Et tous les étudiants qui s’y sont engagés pour découvrir tous les aspects cachés de la Force se sont trouvés pris au piège de l’Obscurité. Les maîtres Jedi mettent donc souvent en garde leurs élèves contre la tentation d’explorer le Côté Obscur. Car on ne peut conquérir les savoir des deux Côtés. Il faut choisir. Il existe d’ailleurs de nombreux cas de Jedi qui, ayant basculé dans l’Obscurité, ne pouvait plus faire usage de leurs anciens pouvoirs, uniquement dédiés aux personnes du Côté Lumineux de la Force.

Certains théoriciens de l’Ordre Jedi expliquent l’existence du Côté Obscur par la nécessité d’équilibre. Le Bien ne peut exister sans le Mal, et les créatures de l’univers doivent être libres de choisir et d’assumer leurs aspirations, de prendre parti. L’univers n’impose donc rien, il soumet deux voies opposées.
On raconte également que l’équilibre dans la Force s’établit entre le Bien et le Mal. C’est à dire que si un acte bénéfique est commis quelque part dans la galaxie, il doit nécessairement s’équilibrer avec un acte mauvais équivalent. Si ce second acte n’est pas fait, l’équilibre est rompu. Cette théorie affronte celle de la lutte incessante contre le chaos, pour laquelle l’équilibre équivaut à la victoire du Bien sur le Mal. Un acte mauvais rompt donc l’équilibre de la Force, alors qu’un acte bénéfique le renforce.

4.2. Les Seigneurs Sith

L’Ordre Jedi existe dans la galaxie depuis près de 20 000 ans. Il serait apparu peu après le développement de l’Hyperpropulsion. Son rôle est depuis toujours de défendre et de protéger la République. Pourtant, son pire ennemi est issu directement de l’ordre : l’Empire Sith est né du grand Schisme. À cette époque, un groupe de jeunes Jedi, inspiré par le peuple Sith, dont la planète-mère venait d’être découverte par les explorateurs interstellaires, a trouvé une nouvelle manière d’utiliser la Force. Au lieu de se baser sur le calme et la sérénité, ils ont remarqué que la colère et la haine permettaient d’augmenter beaucoup plus vite ses pouvoirs personnels. Un conflit éclata entre l’Académie Jedi et les défenseurs de la nouvelle théorie. Une violente guerre s’en suivit, et ceux qu’on appellera désormais les Sith, du nom de la race extraterrestre qui utilisait ces techniques de manipulation de la Force, s’exilèrent sur un monde inconnu du reste de la galaxie.

Pendant des millénaires, la République vécu en paix, et oublia les Sith. Isolés, ceux-ci utilisèrent leurs pouvoirs pour établir un puissant empire stellaire.
Cinq mille ans avant l’Empire de Palpatine, deux jeunes explorateurs tombèrent par hasard sur les systèmes stellaires colonisés par l’Empire Sith, au-delà des frontières de la galaxie. Les deux civilisations s’affrontèrent à nouveau au cours de la Guerre des Sith.

Après avoir frôlé le désastre, les Jedi et la République semblèrent avoir éradiqué la sombre menace, non sans sacrifices, car la planète des Jedi, Ossus, fut dévastée par une nova déclenchée par les pouvoirs du Côté Obscur des Sith. L’Ordre Jedi se basa alors sur Coruscant, la capitale de la République, et les Sith tombèrent dans l’oubli.

Chez les Sith, les rares survivants au désastre s’affrontèrent entre eux pour le pouvoir. Il apparut rapidement qu’il était impossible à des individus aussi dominés par la colère et l’individualisme de s’entraider pour rétablir l’ordre. Les Sith faillirent disparaître.

Pourtant, un Seigneur Sith survécut, Dark Ban. Il avait pris conscience que son peuple ne pourrait jamais devenir puissant, car il se fondait sur le chaos et la discorde. Après avoir éliminé ses adversaires directs, il établit un code strict, selon lequel il ne pourrait y avoir qu’un Seigneur Sith, et un seul apprenti, destiné à succéder à son maître.

Cette tradition s’est perpétuée durant des millénaires, les Sith préparant sournoisement leur vengeance... Jusqu’à Dark Sidious, Dark Maul et Dark Vador, qui marquèrent la fin définitive des Sith... Mais nombre d’artefacts et de documents décrivant leur philosophie restent encore cachés dans la galaxie, attendant qu’un Jedi les découvre et décide de redonner vie aux Sith...

4.3. Archives Sith

Traité du Côté Obscur
Tome 1
Le Livre de la Colère
Auteur : Palpatine

Extraits

« La confiance du Sith repose sur la notion de ce qu’il est devenu grâce à ses pouvoirs, et de ce que le Côté Obscur peut lui apporter. Il est ouvert à toutes les éventualités : la mort de ses adversaires, celle de ses alliés, ou même sa propre disparition.
Peu importe l’issue du terrible affrontement. Dans tous les cas, le Sith prévaut. »

« La chair ne tolère pas tant de puissance.
L’énergie insondable du Côté Obscur a un prix : le vieillissement et la dégradation. Le corps du puissant Sith tombe en ruine comme un monde opprimé.
La solution réside dans la science génétique, alliée aux pouvoirs d’un objet mystique confisqué à un vieux Jedi, Ashka Boda : l’Holocron.
Après la création du clone génétique, l’esprit est transféré, sous la forme d’énergie pure, dans le corps de sa réplique génétique.
Cependant, comme il s’agit d’un clone, le nouveau corps du Sith est moins bien protégé par la Force, et plus vulnérable aux assauts du Côté Obscur. Il vieillit plus vite que l’ancien et, en quelques années, est bientôt détruit.
Mais d’autres clones sont préparés, et d’autres le seront encore. Disposant ainsi d’une quantité illimitée de réceptacles sains et jeunes, le Sith peut cracher au visage de la Mort... et régner sur la galaxie... pour l’éternité. »

« De l’assujettissement au Côté Obscur, et de l’exercice de la volonté à des fins destructrices, grâce aux énergies de la Force. »« La compréhension de la colère, le premier principe de la maîtrise du Côté Obscur, s’appuie sur plusieurs sources. De nombreux secrets ont été livrés par les Jedi accomplis entraînés du Côté Obscur. D’autres, plus anciens, sont obtenus à partir de l’Holocron Jedi. Une troisième source est constituée par les concepts magiques archaïques connus et employés (encore à ce jour) par les peuples les plus primitifs de la galaxie. »« Lorsque la Force est perçue et mue par les émotions au coeur même du corps, et jaillit des centres vitaux les plus archaïques, elle agit avec la puissance destructrice d’un orage, et la sauvagerie d’un fauve.
La colère est considérée comme le catalyseur le plus puissant de ce phénomène. Et la colère transformée en rage, lorsqu’elle est canalisée par les centres vitaux du corps, peut libérer une puissance invincible qui baigne le corps tout entier.
Sous le contrôle d’une intelligence subtile, la colère permet de canaliser une agressivité qui tue ou brise avec précision, et ceci à de grandes distances. »

« De l’origine des Orages d’Énergie :
J’ai appris qu’associées, la Colère et la Volonté constituent le plus grand Pouvoir qui soit.
J’ai appris à maîtriser la Colère et la Volonté et à les modeler avec précision, et j’ai ouvert les réservoirs cachés du Côté Obscur.
Concentré par la Volonté dans les centres vitaux du corps, la Colère forme un passage à travers duquel sont libérées d’immenses énergies : celles du Côté Obscur de la Force.
Grâce à cette maîtrise, j’ai pu détruire des ennemis à des distances extrêmes, car la puissance du Côté Obscur emplit toute la galaxie. J’ai créé de la foudre, et libéré son feu destructeur.
Grâce à ce savoir, je peux manier les énergies qui nous entourent, et briser le matériau même dont est constitué l’espace. C’est ainsi que j’ai créé les orages.
D’un simple geste, je peux produire des phénomènes spatiaux terriblement destructeurs et virtuellement impossible à arrêter. Je les nomme Orages de Force, véritable explosions de chaos. »
Je ne suis actuellement pas encore capable de contrôler moi-même ces phénomènes une fois déclenchés, tant leur puissance est immense.


Ce document est volumineux mais il cumule tout ce qu’il faut savoir sur les Sith et les Jedi.
Notez enfin que ce texte a été entièrement rédigé par Benoît, d’après de nombreuses sources parlant de la galaxie de La Guerre des Étoiles.
Tâchez de respecter ce travail. Merci.