Le Spectre de la guerre

Georges de la Houssinière profite du succès de son expédition en terre avalonienne pour lancer sa campagne. Les grands traits sont établis reste à rédiger les phrases et nouer les contacts.

De son côté, Felipe tente toujours désespérément de faire protéger la veuve et l’orphelin autour de lui mais il a fort à faire. Son exploit du jour sera de sauver deux jeunes filles d’une carrière de prostituée, non sans affronter à mains nues « La Boule », l’énorme masse de chair qui sert de garde du corps à la proxénète. Les deux jeunes filles sauvées, Georges accepte de les employer comme serveuse dans sa propriété.

L’autre activité de Felipe est de réunir des fonds pour l’ordre Rose+Croix. Il n’hésite pas à aller démarcher le candidat le plus éloigné de ses convictions : esclavagiste, pieu en apparence mais au comportement immoral en privé. Mais durant la nuit, Felipe se transforme en « Spectre » de la justice, sort de sa chambre, bondit dans la celle du riche propriétaire et sauve la jeune esclave noire qui s’apprêtait à devoir subir les sévices du candidat sans morale. Derrière son masque, Felipe signe d’un S son action, sur la chemise du garde du corps du vieux pervers.

Georges a entamé son recrutement de soldats. Mais l’équipement coûte cher et les recrues ne sont pas de premier choix. Une vingtaine seulement et pour lesquelles Valentin, le chef de la sécurité de la Houssinière, désespère de réussir à les entraîner. L’ancien militaire se propose de recruter également en prison. Il y déniche quelques perles rares… mais des perles rares qu’il conviendra de surveiller… Pour preuve l’ancien Rose+Croix qui a été emprisonné pour avoir dispensé justice à sa manière… pour le moins expéditive.

L’expédition doit bientôt partir. Georges partira avec à peine une trentaine de soldats improvisés. Felipe encore moins. Et l’armée montaginoise n’enverra personne… à moins que Daniel Duflantier ne prenne l’initiative de mener lui-même quelques hommes en campagne.