la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

Accueil > Jeux de rôle > Les Secrets de la 7e Mer > Scénarios > Un long périple

Résumé de partie 7th Sea

Un long périple

Partie des 17-18/04/2009

jeudi 30 avril 2009, par GIOM

Armand de Lussepuys, alias George de la Houssinière, est enfin arrivé sur le Nouveau Monde et prépare son installation sur les terres qu’il s’est fait octroyées. Mais la situation sur place est tendue, avec des indigènes locaux maltraités par les premières forces militaires arrivées sur place.
Le trajet vers les terres d’Armand et d’autres colons promet d’être périlleux, malgré l’escorte du bouillant Lieutenant Daniel Duflantier (de son vrai nom Diego Matavaca) et de sa petite trentaine de soldats...

Armand et Felipe ont réussi, non sans mal, à libérer les femmes indigènes retenues et esclavagées comme fille de joie au sein du campement militaire. Mais leurs exploits n’ont pas aidé à rétablir le calme dans la région, au contraire. Les filles racontent ce qu’elles ont vécu et les indigènes entonnent déjà cris et chants de guerre. Les exortation au calme d’Armand, qui ne connaît toujours pas leur langue, n’y font rien. Le gentilhomme se voit même excludu campement indien où il séjournait.

Quatre jours plus tard a lieu le départ du convoi qui doit amener Armand, ainsi que 200 colons, vers ses terres. Une escorte de 28 soldats a été alloué au convoi, avec à leur tête l’un des meilleurs lieutenants de la garnison : le lieutenant Daniel Duflantier. Armand reconnaît de suite le lieutenant pour l’avoir affronté lors de l’évasion des esclaves. Et en effet, il ne lâche rien, même une fois le pantalon tombé sur les genoux.

Un soldat de l'escorte Le convoi d’une vingtaine de wagons part donc pour un trajet prévu de 7 jours.
Mais dès les premières heures, les ennuis arrivent : roue cassée, inquiétudes des colons, véhélités guerrières d’Andros de Vinieux, un noble féru de chasse.
Un premier jour de voyage qui sera surtout marqué par la surprise de voir des soldats de la garnison massacrer un groupe d’indien sur le trajet même du convoi. Rien de tel pour aider à rétablir le calme dans la région. Armand et Diego mettent fin au massacre et sauvent l’un des indigènes. Mais que faire de lui ? le laisser se faire tuer par les soldats ? Le remettre en liberté pour qu’il aille prévenir ses amis ? Aucune de ces deux solutions n’est envisageable et voilà nos deux héros qui le ramène au convoi où il sera gardé pendant quelques jours, le temps que la situation se calme.
Le lendemain, après un entraînement à la dure mené par les Eisen qui escortent les enfants d’Armand, le constat est clair : la situation est encore plus tendue que la veille. Diego décide d’improviser une partie de chasse pour détendre de Vinieux et ses hommes. Le résultat semble être efficace et Francis, l’un des soldats, est ravis d’avoir de la viande fraîche à cuisiner.
La caravane repart quand les éclaireurs reviennent porteur d’une mauvaise nouvelle : un groupe d’indigènes, colorés de peintures de guerres, arrive droit à leur rencontre.

Les soldats du convoi sont méfiants

Branle-bas de combat, la caravane est déviée de sa trajectoire, les traces au mieux dissimulées et l’escorte, flanquée d’Armand, se positionne pour recevoir et occuper les indigènes.
Quatre des soldats se font surprendre et Daniel, Armand et quelques soldats décident d’entraîner les indigènes loin de la caravane.

Le soir, de retour au convoi, la tension est palpable et le manque de femmes se fait sentir au sein des soldats.

Le village indien Le lendemain, Armand décide d’accompagner les éclaireurs pour dégourdir les jambes de son bel étalon. Leur tour de reconnaissance les amène à un campement indigène. Un campement où Armand reconnaît une silhouette qu’il a déjà vue et qui a déjà marqué ses esprits : la jeune fille du chef et sa beauté naturelle et sauvage.
N’écoutant pas les appels à la raison de l’éclaireur à ses côtés, Armand s’approche bien plus que la prudence ne devrait l’autoriser et croise le regard complice de la belle indigène.
Le soir venu, de retour au campement, Armand n’en peut plus d’attendre. Il se faufile hors du campement et galope en direction du camp indien. mais au moment où il arrive sur les lieux, la jeune fille du chef est appelée par l’un des guerriers. Trop tard pour un peu d’intimité volée. Armand cueille cependant quelques fleurs et les dépose au pieds de la cascade où se tenait quelques minutes auparavant la belle indigène.
Au campement, la nuit est encore source de mauvaise surprise pour le Lieutenant Duflantier. Diego apprend en effet que l’un de ses soldat, le plus jeune, s’est suicidé après avoir été abusé. La situation est de plus en plus tendue au sein du convoi.

Le lendemain un troupeau de bisons est découvert en avant de la caravane. Une chasse est organisée et un barbecue géant organisé. Histoire d’éliminer un peu de la tension au sein du convoi.
Un troupeau de bovins étranges
La nuit suivante, Armand galope de nouveau en direction du campement indigène dans l’espoir de croiser son nouvel amour impossible. Mais ce qu’il découvre dans le village a de quoi l’inquiéter : plusieurs montaginois civils, probablement issus d’un autre convoi, sont retenus prisonniers et torturés.
Armand repart donc dans l’autre sens à bride abattue vers le convoi.

Là il prévient le Lieutenant Duflantier mais celui-ci explique fort justement qu’un sauvetage n’est pas envisageable car mettrait en danger le convoi. Le Lieutenant envoie un coursier en direction de la garnison... Mais une image se forme dans l’esprit d’Armand : si la garnison attaque le village il y a de grandes chances pour que la belle fillle du chef soit maltraitée...
Sans plus y réfléchir, Armand vole un autre cheval et galope vers le campement pour tenter, seul, de faire libérer les prisonniers, sans éffusion de sang.

Diego découvre le cheval manquant et se rend compte que le noble, beau-frère du Gouverneur et sous sa responsabilité, court droit à sa perte. Il empoigne à son tour son cheval et galope à sa poursuite...

La caravane a déjà pris pas mal de retard et l’arrivée ne se profile pas avant plusieurs jours. Mais, Armand et Diego ont tous deux plus urgent soucis à régler...


MJ : Mickaël

PJ présents : Diego Matavaca, alias Daniel Duflantier (tutu), Armand de Lussepuys, alias George de la Houssinière (giom)