Colonisation et accords de paix

Sous les ordres du Lieutenant Duflantier, un fortin est érigé, surplombant la mer. Quelques semaines plus tard, les premiers colons se sont installés dans les terrains autours. Parmi eux, George de la Houssinière s’établit sur la parcelle la plus conséquente. Sa propriété prévaut d’une vue imprenable sur la mer et sur les plaines en contrebas. Deux fermes et un haras sont aménagés en plus de la villa de la propriété.
Daniel et George se réunissent souvent à la propriété de la Houssinière qui devient le centre intellectuel local.
Pour garantir leur sécurité, le duo multiplie les rencontres pacifiques avec les indiens. Ceux-ci s’inquiètent à juste titre de la présence des premiers colons mais surtout de l’arrivée possible d’autres envahisseurs.
Une trêve temporaire est néanmoins installée qui permet au Lieutenant Duflantier de solidifier le fortin et d’aménager un port. Un autre sujet préoccupe également Daniel Duflantier : son amour pour l’Eisen compromis par la Lieutenant sous ses ordres enceinte de lui.

Georges développe l’activité de sa propriété et la renommée de son salon littéraire et artistique. A ses heures perdues, George travaille également sur l’ébauched’une nouvelle pièce de théâtre qui s’inspire directement des déboires amoureux de son ami officier.
Quelques mois plus tard, le duo redescend sur la ville principale. A leur arrivée, ils apprennent que le Gouverneur et beau-frère de George a été empoisonné et aussitôt remplacé par l’ancien gouverneur. Blanche, l’épouse de feu le gouverneur et amie de George a été accusée et pendue.
Mais George n’a pas le temps d’enquêter. Un autre événement met en ébullition la ville : un immense miroir a été installé en place centrale. Du sang perle sur les rebords et trois personnages e sortent, directement venus de la Cour de l’Empereur Léon-Alexandre XIV : Le Grand Général et bras armé de l’Empereur.
La soirée est assez particulière puisque Duflantier est décoré et félicité pour son succès à conduire la colonie. Il est également promu capitaine. Georges, en tant que représentant des colons, est également honoré... alors qu’il se trouve à la droite d’une personne qui se ferait un plaisir de l’exécuter s’il reconnaissait en lui Armand de Lussepuys.
D’ailleurs le Général, pour fêter sa venue, a fait vider les geôles du Gouverneur et passer au gibet les prisonniers présents.

Georges et Daniel font part de leurs inquiétudes quant au comportement de l’armée montaginoise envers les indiens et de leurs suspicions sur le nouveau Gouverneur et sa possible culpabilité dans la mort de l’ancien.
Le Général charge Georges et Daniel de s’occuper de négocier un traité de paix avec les indiens.
Daniel est toujours assailli par sa collègue Lieutenant qui serait enceinte et partagé par son attachement à la belle Eisen. Ce sera l’honneur qui l’emportera sur l’amour...
Quelques jours plus tard, le Général est invité à la propriété Houssinière pour les premiers pourparlers avec les indiens. Le capitaine Duflantier profite de l’occasion pour annoncer son mariage à venir avec l’officier montaginoise. Le Général se félicite de cet union et offre une généreuse dote de 10 000 gilders.
Georges fait jouer sa première pièce de théâtre, s’inspirant de son amour impossible avec celle qui est depuis devenu sa femme. La pièce connaît ici aussi un réel succès et le Général apprécit grandement, arguant même qu’elle aurait un fort succès à la Cour de l’Empereur.
Le Général profite des pourparlers pour s’entretenir avec le jeune capitaine. L’Empereur a passé un accord avec les Eisen. Ils seront autorisés à débarquer par le port à côté du fortin de Duflantier pour aller coloniser les territoires plus dans les terres.

Les premiers arrivants ne tardent pas et le petit fortin voit une ville pousser à ses pieds. Les Eisen installent leur propre fort et le Capitaine Duflantier galvanise ses troupes pour montre aux Eisen qu’ils n’ont rien à envier à leur discipline.

Deux mois plus tard a lieu le mariage du Capitaine Daniel Duflantier. Tout le gratin de Nouveau Monde se retrouve dans la propriété Houssinière qui a revêtu ses plus beaux fastes. Les festivités vont bon train et les animations s’enchainent. Le salon littéraire de Georges tente de se mettre en valeur. S’ensuit une course de chevaux, gagné par un des guerriers du clan des ours, juste devant Georges et son étalon. La soirée se poursuit avec la seconde pièce de Georges qui connaît également un succès, même si l’œuvre, de l’aveu même de son auteur n’est pas encore finalisée.

Les accords négociés avec les indiens sont finalisés et signés à l’issu des festivités et Georges insiste pour multiplier les échanges culturels entre les différents peuples.
Après des débuts difficiles, tout semble se présenter sous de meilleurs horizons.
... mais l’arrivée continuelle de nouveaux colons ne risquera-t-elle pas de poser problème par la suite ?