De mes yeux pleins d’admiration, De mon regard plein d’attentions, Du fond des yeux je te regarde, Au fond de mon cœur je te garde. Au grand Jamais je ne pourrais Oublier ma timidité, Te prendre et te serrer contre moi Et déclarer tout mon amour. Les Livres des Anciens nous disent Qu’en deux corps l’Amour se cultive, Mais se pourrait-il que mon cœur s’épuise À ne pouvoir lui donner une bise ? J’ai le cœur brisé : d’un côté, Mon cœur ne demande qu’à offrir L’amour qu’il chavire à (...)
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Poésie de Benoît
Rubrique consacrée aux créations poétiques de Benoît.
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Au Fond du regard
26 janvier 2009, par Benoît -
Heureux
26 janvier 2009, par BenoîtLa mer, la mort, l’humour, l’amour, Le rêve, le réveil, le sommeil, Silence La belle revêt tout ses atours, Part, pareille au réveil d’un sommeil Profond. Ses cheveux volent au vent, elle court Vers un village vivant et veille Mais Le souvenir d’un sourire Ne pouvait qu’en elle faire mûrir L’Amour. Et l’an suivant que repartir, Comme dans le rêve du sommeil, rire, Deux. Deux amoureux à en mourir S’enlacent et toujours se sentir (...)
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Demain je pars
26 janvier 2009, par BenoîtJe suis tout en émoi, Ces grands mots sont si beaux Que parfois les voyant Dans mon cœur grande joie Il m’arrive un instant De bondir sur les mots Si beaux, si beaux, du ciel, La tendresse aux couleurs D’une lune de miel, Deux amants se serrant Si près de l’autre cœur En souriant-pleurant. « Demain, je pars, » ce vers est déchirant S’il m’arrivait un jour m’en allant De repenser à ce mot tout à coup Tout le souvenir d’un beaucoup, D’un trop d’amour oublié Qui, encore, vient me (...)
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Noël
27 décembre 2008, par BenoîtUn clocher dans la brume, une lumière rousse Allume doucement la mer des toits blanchis De la neige en flocons, comme une froide mousse Écume de la terre, ornent ce jour béni Sereines sont ces rues, d’ordinaire envahies Par les foules assoiffées de fête et de beauté, Le marché aux chalets reste vide et glacé, Pas un chat, pas un bruit, voilà finie la nuit Qui se soucie du paysage à la fenêtre ? Alors qu’à l’intérieur de toutes ces maisons C’est Noël qu’on célèbre au milieu des chansons (...)
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Au Boulot !
12 août 2008, par BenoîtQuand la brume se lève et le soleil aussi Le travailleur émerge il se tire du lit Les yeux dans le brouillard le regard incertain Les pieds trébuchent et butent contre un sombre obstacle Ah c’est pas mon matin il braille et il renâcle La chambre est dans le noir il grommelle un putain Venu des profondeurs avant d’aller pisser Ce moment est crucial en agitant le pied La douleur se calme le jet métaphysique Tout de suite suivi d’un peu de gymnastique Réveillent bien le corps décrassage (...)
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L’Orage
13 mars 2008, par BenoîtInspirez et soufflez, forces vives du vent, Déchirez et griffez, véritable ouragan, Caressez doucement mon visage, mes lèvres Comme un vieux souvenir ou comme dans un rêve Amer et doucereux. Agité par un trouble, une angoisse profonde, Tapis dans les ombres d’une vie d’étroitesse Assoiffé de grandeur ou bien de petitesse Je laisse passer l’air qui ravage et qui gronde Amer et doucereux. La tornade se tord comme un corps de douleur Elle ondule et elle crie dans l’écho de ses pleurs (...)
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La Neige
8 janvier 2008, par BenoîtÀ maman. Neige séculaire, flocon blanc aux rebonds Virevoltants se pose sur les géraniums Tel le légendaire bromure de sodium, Infectant le poumon d’un pauvre moribond. Mais ce blanc palpite d’une force énergique, Une essence de vie répandue sur les terres Par un paysagiste céleste et épique De la Biélorussie dans son grand froid austère Jusqu’à Karnak celtique aux antiques menhirs Où la mer et la pierre se calfeutrent sans violence Sous la couette en duvet que le blanc vient garnir (...)
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Le Train
20 juillet 2007, par BenoîtTout au fond du wagon, dans mon compartiment, La sueur sur le front, je regarde ces gens, Compagnons d’infortune, voyageurs surchauffés Ces quelques passagers, ces amis passagés. La lectrice assoupie aux jambes fuselées Laisse glisser doucement ses pages de roman Au rythme de ses rêves l’histoire s’enfiler Au rythme monotone des rails du train filant. L’étudiante en vacances, mélomane à ses heures, Hypnotisée par le son de son baladeur. La maman et son fils qui parlent cinéma Lisent (...)
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Mariage
1er juillet 2007, par BenoîtÀ Marthe & Arnaud, pour leur mariage, le dimanche 30 juin 2007. L’union de deux âmes Un mari et sa femme Le couple est la lumière Qui dans l’obscurité Guide deux êtres chers Dévoile un grand secret. Il n’y a pas de mort, Haine, peine, colère, Princesse et Jedi fier, Mais il y a l’amor, Amour en code morse, Mystère de la Force.
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Champ de bataille
26 mars 2007, par BenoîtLe fruit de la vie s’enferre Au cœur d’un ennemi sincère Au regard dur, au regard torve Le visage verdâtre et blême De rage il brandit son emblème La bave aux lèvres, au nez la morve, Il se rue au milieu des traits, Fondant droit, jamais de retrait, Levant ses armes empourprées Il épuise la vie, le jour Il attend la victoire rangée, La paix tombée sur les labours. Dans la nuit des ombres rôdent Frôlant le sol, cherchant les corps Hurlant aux étoiles en maraude Privée de matière, maudites (...)
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