Poésie de Calli Kayan

• Chocolat au lait
  21 septembre 2006, par Calli Kayan

  Deux enfants marchaient, la nuit était la même pour eux. La lune leur souriait, leurs pas foulant la grève de cette plage laissaient la même trace éphémère dans le sable effacées par l’écume. Ils s’assirent sur le bout de la digue.
  Blondine : dis-moi toi tu sais pourquoi je suis blanche et toi tout noir ?
  Mamadou dit Madou fixa l’océan transparent puis leva les yeux vers l’astre nocturne, son regard d’ébène tranchait avec l’argent de la lune.
  Madou : Tu es peut-être le jour et moi la nuit. Puisque nous (...)

• Cheval d’écume et cheval de terre
  21 septembre 2006, par Calli Kayan

  Sur la plage éclaboussant l’eau là où meurent les vagues un cheval gris les brise dans leur dernier élan.

• Liberté de la nuit ou Beauté du jour ?
  21 septembre 2006, par Calli Kayan

  Couleur coquelicot enrubannée d’ocre et de noir lumineux, une spirale dansante illuminé de poussière d’étoile a chaque battement de cil, à chaque battement de son coeur . Une parure aux milles écrins de soie et de dentelle mêlés et cousus sur de fragiles ailes avec du fil d’or. Leur longue trompe fin membre qui se déroule pour trouver l’entrée que lui offre la fleur, y trouver le trésor pollen.

• Pourquoi la lune croît et décroît (explication poétique )
  21 septembre 2006, par Calli Kayan

  Imaginez un fleuve, un de ces torrents déchaînés ! Remontant la cascades les saumons sautent vaillament on dit qu’ils tentent de remonter le courant ? Non Ils essaient d’atteindre le chemin des étoiles ! La route de la voie Lactée a force de courage et de volonté fut finalement a portée de leur nageoire et d’un commun accord ils se dirigèrent vers la lune.

• On voit de lui ...
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  Vous y croyez vous n’est-ce pas ?
  On voit de lui ...corps enlacés
  Une belle plage non loin de là
  Deux ombres l’une en l’autre embrassées
  Une sombre nuit non-étoilée
  Pour le voile noir de la mariée
  Union sans lumière , sans témoins
  Jusqu’à l’aube, ne penser à rien
  Soleil rouge à sa naissance semble..
  Donner au sable une couleur feu
  Rouge aureole près des amants
  Mer efface les traces de sang
  Ocean emporte donc les corps
  Loin de ton rivage, cette nuit-là..
  Un meutre d’amour.. oui...encore (...)

• le temps d’une eclipse
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  Emoi je sens ton regard se poser Lune
  Et moi, soleil je mêle mes rayons aux tiens
  Argent et or dans étreinte comme un écrin
  Dans ce lac notre amour agite l’eau , remous d’écume
  Dans une parure de satin argentée
  Voluptes blanc comme une aura de lumière
  Doux contours effacés par ce halo satiné
  De toi Lune je ne vois que le reflet dans cette rivière
  Et Terre notre prêtresse le temps d’une eclipse
  Nous présente cette alliance de poussière d’étoile
  Et cette légère brise soulève délicatement ton (...)

• Des Larmes pour peinture guerrière
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  Larmes sur mon visage serviront de peintures guerrières, La colère comme une monture écumante, je cherche... Et parcours les vastes plaines de mon intérieur, Amère Amère de ne pouvoir y trouver l’amour , je cherche.. Fouillant dans mes entrailles , mon cerveau, mon âme Hache à la main je cisaille la forêt de la vie Ces veines comme des lianes je les déchirent et entame.. Ma course... le sang coule, sève d’ arbres détruits Je parcours le chemin du cœur... mon but ultime Le voilà, qui (...)

• Où vous êtes je ne suis pas
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  On m’a demandé pourquoi je fermais les yeux
  C’est pour mieux voir autour de moi qu’ils sont clos
  Dans l’encre noire de mes paupières...dans mes cieux
  Je regardes les lumières , ce sont mes étoiles
  Face a ce miroir, je cherches l’autre sans approcher
  Loin , loin.. j’observe sans toucher ce que je peux voir
  Ne pas y poser ma main, ce serait me blesser
  Vos caresses sont autant de coups qui peuvent pleuvoir
  Nuit m’enveloppe sans se poser, frôler mon dos
  Et vos voix viendront-elles briser le (...)

• je suis ..ils sont
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  Douce... danse de plumes et haute voltige
  Claire ...nuit et sombres pensées, grise mine
  Amères...larmes d’un enfant des mines
  Brisé...enfance de cet adulte de 13 ans
  Neige ... Etoiles dans leur grands yeux rêveurs
  Glaciale..hiver , la faim dans leur yeux en pleurs
  Avenir ... études , apprendre les guerres
  Devenir... éteint ; et vivre les guerres
  Rêve... de connaitre la lumière des scènes
  Trêve...enfin voir la lumière du soleil
  Différences...Faire vivre son nom dans l’histoire (...)

• Le garçon crécelle
  23 juillet 2006, par Calli Kayan

  le garçon crécelle Et l’on se souvient ; des matins d’opales Ou Petit fabien ; dès la première heure Courait sur la grève, sur la tête un châle On savait son rêve, c’était guérir sans heurt Le vent se levait , il fixait le ciel Puis Fabien errait , entre les rochers Et on oubliait , quand Volait Crécelle Qu’ en lui se terrait , Terrible cancer Un jour les pompiers ; l’ont emmené loin Le châle à glissé ; sans cheveux sa tête Tiens-bon mon fabien ; repenses a ton rêve Tout ira très bien ; (...)

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