Aux lueurs blêmes, visible et sensible
La forme d’un acteur de vaudeville
Voici revenue la vie de la ville
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Poésie de Benoît
Rubrique consacrée aux créations poétiques de Benoît.
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Le Petit Matin
21 octobre 2006, par Benoît -
Océan
2 octobre 2006, par BenoîtBruissement grondant d’une vague sur la plage Cet écho immortel remonte au fond des âges Quand la vie était jeune, quand l’homme était rêvé Le monde était si calme, vivre c’était bouger Aucun cœur ne battait, aucun bourgeon ni fleur, La nature était seule, elle n’était que fraîcheur Terre, feu, eau et air, juste la roche et l’eau Ni paysan, ni bûcheron, ni matelot, Ni le chat, ni le chien, ni le pin, ni la pie C’était avant l’homme, c’était avant la vie. À ses pieds éclatent, gerbes de perles (...)
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Promenade dans les marais
4 août 2006, par BenoîtLe voilà, crissement éloquent de la nuit, Ritournelle éternelle, petit chant sans parole, La chanson aux étoiles, à la lune qui luit C’est le son des marais pleins de vie qui s’envole. Nous marchons en silence, attentifs à ces bruits Qui rendent le ciel plus vaste que le soir, Cueillons ces sons comme s’ils étaient ses fruits Le marais nous nourrit, nous errons dans le noir. Pourquoi parler quand la nature est à l’écoute, Pourquoi penser quand le cœur s’ouvre sur la route, Les roseaux (...)
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Un Cœur, la nuit
23 juillet 2006, par BenoîtQuand la lune ronde se lève, Quand la nuit revêt son manteau, Tout seul dans le grand noir mon rêve naît et brûle comme un flambeau. Mon cœur devient tout feu, tout flamme, Les ténèbres rongent mon âme. Le Bien, le Mal, tout est brouillé La brume du soir s’est levée. Le sentiment d’aimer les gens, La prétention de les comprendre, Comment aimer et être aimé ? L’amie la nuit qui tend la main, L’amour le jour qui nous étreint, Comment aimer et être aimé (...)
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La Lettre
23 juillet 2006, par BenoîtC’est gravé dans la pierre pour toute l’éternité. Symbole délétère de la fin d’un été. C’est gravé dans ma chair, dans mon intimité, Tu as brisé ma sphère quand tu m’as oublié. Je me suis effondré en ouvrant cette lettre, La chaleur m’a quitté quand j’ai appris ma fin. M’annoncer par courrier, c’est pouvoir disparaître Sans vouloir expliquer ce qui scelle un destin. Je déchiffrais tes mots ; ce genre de façons C’est comme des couteaux, c’est un coup en plein front. Tu n’as pas le beau rôle, tu me (...)
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Morte Saison
21 juillet 2006, par BenoîtQuand le vent s’arrête, quand le soleil brille Le mercure escalade, monte en vrille D’abord du robinet après du corps C’est l’inondation, ouvrez les sabords ! La sudation terrifiante commence Les litres coulent à flot, en abondance La vue se brouille de mirages crus D’images floues aux couleurs écrues Le flux estival à peine entamé Les vannes ouvertes, le cœur desséché Se vide de la vie qui était là S’arrête de souffrir, palpite, éclat D’un poisson qui étouffe sur la terre de n’avoir plus (...)
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Le Timide
14 juin 2006, par BenoîtMisérable esprit embrasé, Effusion sanguine, il brille Le joli visage du drille Quand la néréide paraît. Imagerie hallucinée, Rêveries et chimères de l’âme Font tourbillonner cette dame Au creux d’un cœur affectionné. La joie, l’amour lui brûle au front, Tout à la vue laisse paraître Émotion tenue en prison. Des lèvres vaines à ouvrir Un sceau étouffant le mal-être Comme le désir de chérir Malédiction, absurdité, Timidité, calamité (...)
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