la guilde d’Altaride

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Néphilim - Révélation

Partie du 2006/09/13 (13 septembre 2006) Premier Contact

Résumé de partie

mercredi 20 septembre 2006, par orkham

Nous nous réunissons chez Albert, le simulacre de mon frère Éolim.

Notre premier instant de calme depuis notre sortie de stase. Nous avons enfin le temps de nous préoccuper de notre environnement. Pour ma part, je ne pense pas être resté en stase un long moment. Certains de mes frères sont quant à eux très intrigués par tout ce qui nous entoure. La découverte de la télévision est pour certains d’entre nous source d’un grand étonnement. Mais la réalité nous rattrape assez vite et nous nous attardons sur des préoccupations plus essentielles.

Dans ce monde il nous est évident que la stase d’Hélène va poser un problème. Les armes étant prohibés, comment faire pour qu’elle puisse toujours l’avoir avec elle. La solution qui nous vient tout de suite à l’esprit est de réaliser un transfert de stase. D’un autre côté de la pièce l’un d’entre nous n’a pas l’air d’avoir de soucis aussi matériel. En effet Raoul n’a qu’une seule envie, aller faire la fête. Etonnant pour un Nephilim venant de sortir de stase. On dirait qu’il a des réactions d’humains. Je me demande d’ailleurs si l’esprit de celui-ci n’aurait pas repris le dessus mais il n’en est rien. Le pentacle du Faërim contrôle bien le corps du simulacre. Etrange donc, mais pourquoi pas. Ce pourrait être une source de connaissance sur les activités des humains, sur leur mode de regroupement et de festivité. Mais l’heure n’est peut-être pas à la fête. Il est temps d’entrer en contact avec nos frères pour essayer de nous tenir au courant des activités occultes.Nous épluchons le journal à la recherche d’un message codé, cher à nos frères. La chance étant avec nous, nous trouvons tout de suite le message suivant :

« Princes des Cinq Lumières, l’un des vôtres est en difficultés.
Contacter Charles Ménard. »

Nous descendons aussitôt à la cabine téléphonique pour entrer en contact avec le fameux monsieur Ménard. Mon premier contact avec le téléphone est un peu laborieux. Prendre le combiné, le coller contre son visage, appuyer sur les touches et parler à travers la machine à une personne située à l’autre bout de la ville… Merveilleux ! Remarquable l’avancée technologique des humains en quelques années.

Charles nous donne rendez-vous le lendemain soir dans le septième arrondissement. Je comprends très vite que c’est un initié. Pendant ce temps Raoul est parti nous chercher à manger. Un kebab. Quelle découverte. Un concentré d’énergie dans une quinzaine de centimètres. Mais pourquoi tous les hommes ne se nourrissent pas comme cela au lieu de s’installer à une table pendant une heure et de faire succéder les plats pour le même résultat de satiété.

La nuit étant bien avancée nous décidons d’aller prendre du repos pour ne pas épuiser nos simulacres. Je vais dormir chez Raoul pendant que les autres retournent dans l’appartement de leur simulacre. L’appartement dans lequel nous pénétrons est assez luxueux d’après les souvenirs de mon hôte. Une grande demeure dépourvu de décoration. Etrange. Habituellement les humains aiment beaucoup s’entourer de babioles en tout genre, mais qu’importe : nous avons un toit. Je passe ma première nuit dans le calme et la quiétude. Je ressens le temps qui s’écoule. Le plaisir d’avoir ma liberté, d’être défait de ma stase. J’espère bientôt retrouver des frères qui pourront nous apprendre plus sur notre époque. Pour le moment je dois avouer que le groupe de Nephilim qui m’accompagne m’est très plaisant. La diversité des caractères est très agréable, chacun apportant son point de vue sur notre situation.

Au petit matin Raoul reçoit la visite de la police qui vient lui poser des questions sur ce qu’ils appellent « l’incident du musée ». Ils lui demandent de l’accompagner au « commissariat ». Je suis assez heureux de ne pas être rentré chez moi et d’avoir évité ce petit problème.

Pendant que mes frères se font interroger par l’inspecteur Hedmond Legendre, je prends le temps de m’adonner à quelques activités humaines. Lecture, télévision, entraînement physique. D’après ce qu’ils m’en racontent, mes frères se sont fait interroger sur l’indicent du musée. Raoul parvient grâce à ses connaissances à les faire libérer sans violence mais Hélène doit laisser sa stase au commissariat. Un problème de plus qu’il va nous falloir régler au plus vite, il en va de la santé du Pyrim. Il ne peut pas se séparer de sa stase un long moment. Il souffre, lui aussi d’une ancienne situation d’homoncule. Fait prisonnier par les Templiers pendant les Croisades. Un point commun qui nous unit.

Nous nous retrouvons en début d’après midi au lieu de notre rendez-vous avec Charles Ménard. Nous voulons nous assurer que nous n’allons pas tomber dans un piège grossièrement tendu. Nous surveillons son appartement et la rue dans laquelle il se trouve. Notre frère Eolim a l’air d’avoir découvert une déformation dans les champs magiques. Il se lance à la poursuite de quelque chose qui échappe à ma vision. Un être de la terre je crois. Il revient de sa courte chasse bredouille et l’air interrogateur. Mais il ne semble pas que ce soit un danger immédiat. De mon côté, je fais la découverte d’une nouvelle gastronomie : la glace à l’italienne. Du lait battu et aromatisé mis à température négative pour le solidifier, le tout vendu dans un cornet comestible. Encore une invention merveilleuse. Je soupçonne quelque Nephilim de se cacher derrière cette invention. Le dénommé Marco Polo a sûrement du nous ramener la recette de ses voyages en Asie.

L’heure du rendez-vous approche. Dix-neuf heures. Nous pénétrons dans l’appartement de Charles Ménard. Celui-ci est un homme d’une soixantaine d’année, chauve et bien habillé. Passé les formalités d’usage il nous propose à boire. Offre que nous acceptons. Il nous explique qu’il est un ami d’Henry Garnier qu’il a connu il y a cinq ans. Comme nous nous en doutions Garnier est un Nephilim. Il avait un rendez-vous avec Charles la semaine dernière mais il n’est jamais venu. Et quand Charles a téléphoné chez lui, Henry dit ne pas le connaître. Charles nous apprend qu’il a vu la dernière fois son ami il y a deux semaines. Leurs discussions avaient pour thème l’occultisme, mais de manière assez superficielle comme nous l’explique monsieur Ménard. Nous quittons notre hôte sur la promesse d’essayer de venir en aide à son ami et à notre frère. La solution qui nous parait la plus évidente est que le Nephilim est passé en ombre.

La première chose que nous faisons est de nous poster devant l’appartement de Garnier pour surveiller les habitudes de sa famille et de lui-même. La femme et la fille sortent à bord d’une voiture. Nous profitons de la solitude de Garnier pour envoyer Hélène en éclaireur pendant que ma vision ka me permettra de voir si le Nephilim est bien en ombre. Et il l’est. Nos suspicions se révèlent exactes. Garnier a toutes les apparences d’un elfe. D’après son pentacle, Garnier est un adepte de la Kabbale. Le pyrim ne réussissant pas à soutirer la moindre information du simulacre nous retournons voir Ménard pour l’informer de l’avancement de notre enquête.

Au pied de son appartement, nous croisons un groupe de jeunes gens habillés de vêtements déchirés et de blousons de cuirs tout usé. Nous faisons notre rapport à Ménard et lui demandons des précisions sur les activités et les relations de Garnier. Il ne nous apprend rien qui pourrait nous permettre de découvrir comment l’elfe s’était retrouvé en ombre. Pendant que nous discutons avec Charles, Albert redescend et recroise le groupe. Un léger picotement lui fait découvrir que l’un d’eux est porteur d’orichalque. Quelques jours seulement après notre réveil et nous croisons déjà la route de ce mortel ennemi.

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Grille du parc Monceau

Laissant pour le moment le danger de côté, nous retournons aux alentours de l’appartement de Garnier dans l’espoir d’y découvrir des indices qui pourraient se révéler utile. Nous le soupçonnons d’avoir dans sa cave une pièce réservée à ses invocations. D’après l’attitude du simulacre nous pensons que celui-ci n’a pas été bouleversé par son réveil comme s’est si souvent le cas quand l’un des nôtres passe en ombre. Nous décidons de lui donner un rendez par le biais d’un parchemin ; nous souhaitons découvrir comment s’est passé le réveil et essayer de faire revenir notre frère quand le corps de son simulacre.

Le soir vient et le moment est venu d’aller récupérer la stase de notre frère Pyrim.


- Joueurs présents :

  • Raoûl (Thierry)
  • Hélène (Étienne)
  • Albert (Seb)
  • John (Nico)
    - Points d’Agartha : 2