la guilde d’Altaride

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Nephilim - Révélation

Partie du 2006/09/06 (6 septembre 2006) Sortie de stase

Résumé de partie

vendredi 8 septembre 2006, par orkham

La force des éléments me redonne les forces qui me manquent depuis quelques années pour me permettre de sortir de ma stase. Cette fois-ci je n’ai pas à attendre des siècles. Me retrouver à voler dans les champs magiques me procure un bonheur rarement égalé. Je me revois voyageant à l’apogée des Kaïm, me transformant en tonnerre pour faire résonner ma joie à travers le monde.

Mais la dure réalité qui est devenu la nôtre me rattrape. Je dois vite trouver un corps dans lequel m’incarner faute de quoi je me retrouverai disperser dans les champs magiques. Je sens autour de moi la présence de mes frères. Je ne me réveillerai pas dans la solitude comme ce fût si souvent le cas.

Interrompant mes pensées nostalgiques je me dirige vers un simulacre dont je pourrai prendre le contrôle relativement facilement. Me sentant assez faible, je n’ai pas envie de me lancer dans un combat pour la lutte d’un corps que je n’habiterai sûrement pas longtemps. Je vise un Ka-soleil de faible envergure et m’approprie aussitôt son corps.
Ouvrant des yeux nouveaux sur un monde qui ne me semble pas si lointain dans mes souvenirs, je me retrouve au milieu de ce qui me semble être un musée.

Mon premier réflexe est d’activer ma vision-ka pour retrouver mes frères. Ils sont là, tout autour de moi, fouillant leur poches pour découvrir l’identité de leur simulacre, regardant autour d’eux à la recherche de leur stase. Je m’aperçois assez rapidement que certains viennent d’une époque qui les rend totalement étrangers au monde qui nous entoure. Je leur adresse un bref salut en Enochéen, langage des Immortels.

Fouillant dans la mémoire de mon simulacre pour en découvrir l’identité et les motivations, j’apprends tout ce qui pourrait me servir dans l’immédiat. Nous sommes le 12 février 1990 et je visite actuellement un musée d’une banlieue parisienne.

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Le musée où tout recommence.

Pour le moment ma priorité est de récupérer ma stase. La savoir loin de moi ne m’est pas très agréable. Je la repère assez vite derrière une vitrine. A première vue elle fait partie de la collection du musée. Protégée par une simple vitre, la récupérer ne me semble pas être un problème. Profitant de la fin de la visite et du fait que notre soit occupé, j’utilise ma magie pour créer un trou dans le verre derrière lequel se trouve ma prison millénaire. Je m’empare de ma stase dans le calme le plus complet. Mais l’empressement de mes frères à récupérer leur bien et la vigilance du guide attirent sur moi toute l’attention. Ce dernier se dirige vers moi et m’ordonne de remettre ce que j’avais pris, en place. Mes frères n’ayant pas été aussi subtils que moi, une sonnerie assourdissante se met à retentir à travers le musée. Des gardes arrivent au secours du pauvre guide qui sinon, aurait vite été débordé. Plus loin j’entends une voix appeler à l’aide.

Je ne sais pas si mon nouveau corps m’empêche de réagir comme je l’aurais fait autrefois mais je me retrouve vite paralysé à me demander quoi faire pour me sortir de cette impasse. Des doutes m’assaillent sur la manière de me sortir de cette situation. Un côté de moi me dit que quelques coups bien placés pourraient résoudre cette affaire assez vite mais une autre partie de moi se refuse à faire du mal à ces innocents.
Entourés de trois gardes la situation dégénère quand deux de mes frères utilise leur magie pour neutraliser les hommes qui nous entourent. Transformant leurs yeux en pétrole et les projetant à l’autre bout de la salle. La sortie de stase pose souvent ce genre de problème quand on se retrouve dans un univers qui nous est totalement inconnu. Je ne peux pas leur en vouloir mais j’espère que leur réaction deviendront plus résonnées à mesure qu’ils prendront conscience de leur incarnation.

Nous prenons la fuite, nos stases avec nous et nous nous dirigeons vers la sortie. Dehors, trois d’entre nous montent en voiture, un sur une moto et le dernier s’est déjà évanoui dans la nature avant que nous puissions lui proposer notre aide. Des sirènes retentissent au loin et nous voyons bientôt d’autres voitures se lancer à notre poursuite.

Nous sommes bientôt poursuivis et chacun d’entre nous y va de son petit sortilège pour essayer de disperser les policiers. Tout cela ne fait que compliquer la situation. En y repensant, il n’était pas très judicieux d’utiliser notre magie sur des profanes. Il ne reste plus qu’à espérer qu’aucun mauvais œil n’était tourné vers nous.

Tant bien que mal nous réussissons à leur échapper. Nous parvenons à nous réunir et à décider de nous retrouver chez le simulacre de notre confrère Éolim.


- Immortels présents :

  • Éolim (Seb), incarné dans un historien pédant
  • Éolim (Nico), incarné dans un informaticien paranoïaque
  • Pyrim (Etienne), incarné dans une astrologue au rabais (sûrement pas une bohémienne)
  • Faërim (Thierry), incarné dans un juriste flambeur
  • Onirim (Karen), incarné dans un musicien underground
    - Points d’Agartha : 2
    - Temps de jeu : 2H30

Messages

  • Excellent. Tu fais bien le tour de la situation du point de vue de ton personnage.
    Au passage, ça serait bien d’ajouter une description des différents simulacres mais c’est si on veut pinailler. Pour l’instant chacun ne connaît, a priori, que le nom de son propre simulacre et son nom « véritable » de Néphilim. L’identité des autres Néphilims reste non dévoilée.