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Warhammer - Campagne Impériale

08 - Tueur de Minotaure

Partie du 21/05/2011

mardi 24 mai 2011, par GIOM

Middenheim, la Cité du Loup Blanc, Joyau du nord de l’Empire. Ville à la stature impressionnante perchée sur ses fondations naines... mais qui semble avoir bien perdue de sa superbe en ces temps de Carnaval, lors que le dernier des von Wittgenstein corrompt probablement un à un ses dirigeants.

Le groupe décide de prendre une réservation à l’auberge « les Armes du Templiers » pour la durée de la fête. J’accepte qu’une chambre soit prise pour moi mais je ne compte pas rester dans cette auberge. J’ai plus important à faire qu’à festoyer en ces temps de honte. Bandobrasse trouve le moyen de se vexer alors que je refuse de trinquer avec lui, comme si nous n’avions que ça à faire ! Le dernier von Wittgenstein est encore en vie, faut-il encore le leur rappeler ?! Mais non, lui se sent humilié et me défie... au concours de vidage de fût de bière !

les Armes du TempliersQu’importe, je lui promets son duel quand le dernier notre ennemi sera définitivement mort. Je ne traîne pas plus à l’auberge et m’en vais trouver le Temple de Grüngni. Après des heures à déambuler sans fin dans les ruelles bondées de monde de la ville, je trouve enfin le lieu de prière. Mais en guise de temple ce n’est qu’une modeste chapelle. Je demande l’hospitalité aux deux apprentis clercs présents à l’entrée et leur demande les nouvelles de la ville.

La principale nouvelle est que le fils du Graf Todbringer est très malade depuis des mois. Le Graf a fait venir à grand frais un médecin de Tylée pour soigner le jeune Baron Stephan mais rien n’y fait. Et les symptômes ne sont pas encourageants car il aurait la tremblote. Je ne suis pas loin de voir en ces informations une preuve de la présence de l’adepte du Chaos que je traque et qui rôde derrière les puissants de la cité. Après une soirée à échanger avec les clercs puis à prier, je me couche pour une nuit de repos... insensible au brouhahas de la ville en fête. Il faudra que je vois le gamin au sujet de la maladie du jeune Baron. Il a beau être un peu immature et s’enflammer autant qu’il enflamme ce qu’il croise, le jeune mage a quelques talents. Peut-être aura-t-il quelque idée.

L'armée victorieuseLe lendemain matin l’effervescence est encore montée d’un cran. Le Baron Heinrich Todbringer, fils aîné du Baron, revient victorieux d’une campagne contre les skavens et entre en héros dans la ville en brandissant son épée auréolée de magie. Pile le premier jour des festivités. Quel timing !

Je me renseigne sur les activités en espérant y trouver une occasion d’approcher les puissants et de trouver ce Gotthar von Witgenstein, promis à ma hache. Ce fait, je me rends au concours « défis au Champion du Graaf » dont le premier tour a lieu en début d’après-midi. Dans la foule, du beau monde de ce que j’entends dire : Dieter Schmiedehammer, Champion du Graaf ; le « Chevalier Eternel » de Middenheim représenté par Sigfried Prunkvoll ; le Grand Veneur, un elfe au nom barbare et nombre d’autres personnalités. Je croise Othar, Bienheureux et l’halfing qui s’inscrivent au concours. Tous passons aisément le premier tour.

Les rues sont bondées

Après ça, je ne perds pas de temps et me rends au combat de minotaures. Je suis en avance mais je profite de l’occasion pour tenter d’en apprendre plus sur ce qui se passe en ville. Peine perdue, peu de gens sont enclins à discuter avec moi. Stupides humains, tiens ! Peut-être que remporter le concours, affronter, mettre au sol et neutraliser un minotaure, facilitera les choses. Il me faut deux essais pour réussir à plaquer au sol le minotaure face à moi. Un jeunot en plus ! Seul Bienheureux réussit ce défis du premier coup ! Je n’ai décidément pas les faveurs de Grüngni...

Chaude ambiance dans les bas-fondsN’ayant guère envie de me mêler aux attractions de poètes et autres niaiseries, je me rends dans les bas-fonds ou j’espère apprendre plus de choses. Peine perdue là aussi. Un humain à la mine plus que patibulaire n’a de cesse d’essayer de me vendre de la « poudre qui fait rire »... avant de m’insulter et d’insulter les nains après mon refus. Mon sang ne fait qu’un tour et mon poing lui fait ravaler ses calomnies... peut-être un peu trop d’arrière car l’humain s’effondre dans une marre de sang ! Bien la peine que je retienne mes coups.

Bref, je ne traîne pas dans le coin mais quatre autres malfrats me poursuivent... j’aurais bien envie d’éviter ce combat inutile mais fuir ne sera certainement pas la solution. Je fais donc face et tente de les faire décamper. Ces stupides benêts d’humains ne comprennent rien et m’attaquent. Une fois de plus je retiens mes coups mais trois des quatre petites frappes ne se relèveront pas. Le quatrième comprend enfin qu’il n’a d’autre solution que de fuir. Je ne traîne pas plus et rentre à la Chapelle de Grüngni pour une nuit de prière et de méditation, avant que la Milice ne me prenne sur les lieux. Je ne suis décidément pas fait pour vivre dans une cité humaine.

Ar UlricDe retour à la chapelle, j’aperçois Ar Ulric, le grand prêtre de la divinité humaine de la cité, en pleine discussion avec Gotthard Gobbels, le responsable de la guilde des marchands qui ne pense qu’à taxer plus et en particulier les temples.

Le lendemain j’apprends que des miliciens me cherchent. Je me fais discret et évite de les rencontrer. Mais la journée à se mêler à la foule n’est guère riche en information. Et je n’ai toujours pas vu le petit Max pour lui parler du fils du Graf. Je me qualifie sans trop de soucis au second tour du Champion du Graf, de même que Bienheureux et l’insaisissable Bandobrasse. En revanche, Othar, alourdi par quelques litres de bière la veille, se fait éliminer. Il me déçoit Othar. Il a pourtant un bon fond, un entraînement militaire mais je sais pas... Autant Bienheureux j’aurais pas misé une chopine sur lui et il saurait presque se battre maintenant autant Othar... je me demande si c’est pas la malédiction qui l’a ainsi limité. Elle a beau être disparue, je me demande s’il faudrait pas couper la main, juste en prévention... Mais Othar me prouve que j’ai tort en se qualifiant pour le second tour au concours des minotaures. Au moins si sa technique de combat progresse peu, il garde ses tripes et son courage.

Représentation de GrüngniLe soir, de retour à la modeste Chapelle de Grüngni, je me confie un peu plus au responsable local de l’ordre. Après avoir longuement discuté avec les clercs présentes à Altdorf c’est la seconde fois que j’évoque ce que je nomme honteusement la « mauvaise influence de mes compagnons dans le château von Wittgenstein ». La discussion est riche et dans le sens de mes échanges à Altdorf. Ma décision est donc prise... Je suis cependant dérangé par un jeune gamin qui me dit avoir un message pour « un nain qui a une crête énorme et une sale tête » de la part de ses compagnons de route. Bravo la vision de mes soi-disant compagnons de route. Vont m’entendre ! Ils se sont apparemment encore fourré dans je ne sais quoi et poursuivent des hommes bêtes. Et forcément, ils ont besoin de mon aide pour les aider.

Je demande au gamin de me conduire au plus court jusqu’à eux et, après une hésitation tintée d’inquiétude visible, le mioche accepte. J’arrive à l’auberge où ils se sont installés et découvrent qu’ils se sont enfoncé par un souterrain qui part de la cave. Je pars à leur recherche.

Middenheim

Je m’oriente dans les souterrain mais peine à retrouver leur trace, preuve qu’ils se sont perdus, évidemment. Après quelques longues minutes d’exploration je suis enfin alerté par des bruits de combat et finit par apercevoir les deux humains et l’halfing en découdre avec un groupe d’hommes bêtes.

« Ecartez-vous ! » crié-je en brandissant ma hache et en chargeant sur l’engeance chaotique ; Bienheureux et Othar écoutent mon conseil et me voilà au cœur de la mêlée, tranchant, éventrant, massacrant... et faisant fis du soupir de Bandobrasse sous prétexte que j’aurais rompu leur formation ou leur tactique pour affronter un à un leurs adversaires. Trucs de lâches ça encore !

Des hommes-bêtes, pour changerDerrière les hommes bêtes, un petit groupe de skavens se dessine. Bandobrasse, l’halfing qui tire mieux et plus vite que son nombre, envoie nourrir les vers le chef des skavens. Ses compatriotes font ce qu’ils savent faire le mieux : fuir. J’entame la poursuite et envoie le premier repeindre les parois du souterrain ! Mais malheureusement les autres ont eu le temps de fuir devant mes menaces...

Ils en avaient après la malepierre explique Bienheureux. Et où est-elle cette malepierre ? Nous retournons à l’auberge et croisons enfin Max. le jeunot était encore parti batifoler je ne sais où. De son âge, tiens ! N’empêche que y a quand même plus urgent : trouver le dernier von Wittgenstein ! Pas lui qui s’en occupe de ça ! Je lui explique l’histoire pour le fils du Graf. Soi-disant qu’il est déjà au courant mais il n’a pas réussi à en apprendre plus. Par contre, il nous a inscrit au tournoi de Rotzball qui débute le lendemain et dont les cottes sont à 200 contre 1 sur nous... Bah voyons c’était ça le plus urgent à faire ! Les humains et leur sens des priorités !

En passant, Bandobrasse me confie qu’ils ont trouvé les corps sans vie de nain, tués par les hommes bêtes que nous avons croisés. Je retourne donc sur place et, avec l’aide des clercs de Grüngni, donne à chacun d’eux une sépulture digne de ce nom.

Le lendemain et troisième jour de fête, je n’ai de cesse de penser au dernier tour du combat face aux minotaures. A telle point que je me fais éliminer comme un débutant du concours du Champion du Graf, par un modeste Chevalier Panthère ! Un combattant d’élite, peut-être mais un combattant humain. La preuve, Bandobrasse a réussi à battre le sien et à se qualifier pour la finale. Bandobrasse modeste qui file pour gagner le concours de tir à l’arc. J’espère qu’il y parviendra. Il est attachant l’halfing... bien plus que l’elfe de favori face à lui.

Un minotaure adulteDe mon côté, me voici dans le Bernabau Stadium pour la finale du combat des minotaures. Reste plus grand monde : que Othar, Bienheureux et moi. Et aujourd’hui fini la rigolade pour amuser la foule, il s’agit de minotaures mâles adultes et survoltés, à ce qu’il paraît. Le hasard désigne Bienheureux en premier. Le nobliau se défile pas. C’est qu’il a bien changé l’humain. Ça lui a fait du bien que je l’endurcisse et lui apprenne un peu à se servir d’une arme et à se muscler. D’ailleurs, il tient deux charges avant de devoir s’avouer vaincu. Et la foule ne s’y trompe pas en l’acclamant. La technique d’Othar, second en lice, est plus directe... mais pas plus efficace. Sigmar, son Dieu, n’est pas avec lui en cette cité qui lui a fermé ses portes et l’ancien soldat se retrouve propulsé contre les rambardes. Vient mon tour. Grüngni ce combat est pour toi. Je ne quitterai pas l’arène avant d’avoir vaincu... ou d’avoir succombé. Décidé à en découdre, je cherche l’affrontement et charge en même temps que le monstre. L’impact est violent mais bien insuffisant pour que la bête s’effondre au sol. La seconde charge est plus confuse mais je parvient à m’agripper sur le mastodonte. Il rue et tente de m’éjecter mais je ne suis pas décidé à lâcher ma prise sur ses cornes. A court d’autres solutions, je lève haut mes épaules et lui assène un magnifique coup de tête sur le haut du crâne. La créature vacille et s’écroule sur le sol.

Je suis déclaré vainqueur et porté au nues. Mais seule ma rédemption auprès de Grüngni m’importe. Othar et Bienheureux me prennent sur leurs épaules comme un héros de foire, ce que je suis devenu l’espace d’un instant... mais je n’oublie pas que mon seul et unique but est d’honorer et servir Grüngni... Aussi la villa offerte avec cette victoire sera destinée à héberger décemment les nains dans le besoin de la cité, malmenés par des lois stupides. Je nomme ainsi la chapelle de Grüngni comme propriétaire de la demeure et leur fait confiance pour la gérer au mieux en ce sens. Quant aux 140 pièces d’or de gains supplémentaires, je sais déjà comment les utiliser...


- MJ :

  • Arnaud (tzantal)

- PJ présents :

  • Marie dans le rôle de Bienheureux le Malaimé de Cantor
  • Greg (vinnica) dans le rôle de Bandobrasse Gamegie
  • William (berolson) dans le rôle d’Othar Hagen
  • Camille (asarius) dans le rôle de Max Schneifer
  • Guillaume (giom) dans le rôle de Thugrim Grilündin