la guilde d'Altaride - Collectif ouvert d'écriture rôlistique

Articles les plus récents

La Lettre
23 juillet 2006, par Benoît

C’est gravé dans la pierre pour toute l’éternité. Symbole délétère de la fin d’un été. C’est gravé dans ma chair, dans mon intimité, Tu as brisé ma sphère quand tu m’as oublié. Je me suis effondré en ouvrant cette lettre, La chaleur m’a quitté quand j’ai appris ma fin. M’annoncer par courrier, c’est pouvoir disparaître Sans vouloir expliquer ce qui scelle un destin. Je déchiffrais tes mots ; ce genre de façons C’est comme des couteaux, c’est un coup en plein front. Tu n’as pas le beau rôle, tu me (...)
On voit de lui ...
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Vous y croyez vous n’est-ce pas ?
On voit de lui ...corps enlacés
Une belle plage non loin de là
Deux ombres l’une en l’autre embrassées
Une sombre nuit non-étoilée
Pour le voile noir de la mariée
Union sans lumière , sans témoins
Jusqu’à l’aube, ne penser à rien
Soleil rouge à sa naissance semble..
Donner au sable une couleur feu
Rouge aureole près des amants
Mer efface les traces de sang
Ocean emporte donc les corps
Loin de ton rivage, cette nuit-là..
Un meutre d’amour.. oui...encore (...)
le temps d’une eclipse
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Emoi je sens ton regard se poser Lune
Et moi, soleil je mêle mes rayons aux tiens
Argent et or dans étreinte comme un écrin
Dans ce lac notre amour agite l’eau , remous d’écume
Dans une parure de satin argentée
Voluptes blanc comme une aura de lumière
Doux contours effacés par ce halo satiné
De toi Lune je ne vois que le reflet dans cette rivière
Et Terre notre prêtresse le temps d’une eclipse
Nous présente cette alliance de poussière d’étoile
Et cette légère brise soulève délicatement ton (...)
Des Larmes pour peinture guerrière
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Larmes sur mon visage serviront de peintures guerrières, La colère comme une monture écumante, je cherche... Et parcours les vastes plaines de mon intérieur, Amère Amère de ne pouvoir y trouver l’amour , je cherche.. Fouillant dans mes entrailles , mon cerveau, mon âme Hache à la main je cisaille la forêt de la vie Ces veines comme des lianes je les déchirent et entame.. Ma course... le sang coule, sève d’ arbres détruits Je parcours le chemin du cœur... mon but ultime Le voilà, qui (...)
Où vous êtes je ne suis pas
23 juillet 2006, par Calli Kayan

On m’a demandé pourquoi je fermais les yeux
C’est pour mieux voir autour de moi qu’ils sont clos
Dans l’encre noire de mes paupières...dans mes cieux
Je regardes les lumières , ce sont mes étoiles
Face a ce miroir, je cherches l’autre sans approcher
Loin , loin.. j’observe sans toucher ce que je peux voir
Ne pas y poser ma main, ce serait me blesser
Vos caresses sont autant de coups qui peuvent pleuvoir
Nuit m’enveloppe sans se poser, frôler mon dos
Et vos voix viendront-elles briser le (...)
je suis ..ils sont
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Douce... danse de plumes et haute voltige
Claire ...nuit et sombres pensées, grise mine
Amères...larmes d’un enfant des mines
Brisé...enfance de cet adulte de 13 ans
Neige ... Etoiles dans leur grands yeux rêveurs
Glaciale..hiver , la faim dans leur yeux en pleurs
Avenir ... études , apprendre les guerres
Devenir... éteint ; et vivre les guerres
Rêve... de connaitre la lumière des scènes
Trêve...enfin voir la lumière du soleil
Différences...Faire vivre son nom dans l’histoire (...)
Le garçon crécelle
23 juillet 2006, par Calli Kayan

le garçon crécelle Et l’on se souvient ; des matins d’opales Ou Petit fabien ; dès la première heure Courait sur la grève, sur la tête un châle On savait son rêve, c’était guérir sans heurt Le vent se levait , il fixait le ciel Puis Fabien errait , entre les rochers Et on oubliait , quand Volait Crécelle Qu’ en lui se terrait , Terrible cancer Un jour les pompiers ; l’ont emmené loin Le châle à glissé ; sans cheveux sa tête Tiens-bon mon fabien ; repenses a ton rêve Tout ira très bien ; (...)
Petit pain d’épice, petite fille triste
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Ce poème représente une adoption ratée. Les parents attendent avec impatience l’arrive de leur petit roi venant d’autre part. Sa peau brune toute satinée fait révée mais il pleure dans une langue etrangere alors on ne se fatigue pas a le comprendre, c’est juste un bel objet, et on le passe de main en main, c’est juste une victoire sur la vie par les parents adoptifs, il ne représente pas un enfant mais une victoire, recompense d’un defi .
attendu avec amour, puis attrapé de partout il est disloqué (...)
Les amants de mes rêves
23 juillet 2006, par Calli Kayan

Ils se sont embrassés comme les vers d’un poème Longuement ils se sont parlé en silence Éclairée par le halo de la lune couleur crème Ces amants étaient l’un des rêves de mon enfance Deux arbres entremêlés , sève partagée Ã” chêne qui bruise sous les caresses du lierre Dans une sensuelle étreinte meurt éreinté Lierre monte au ciel , chêne s’etend a terre Et le sol reçoit doucement l’arbre en son sein Ã” terre embrasse sans fin ton fils defunt Enseveli dans sa tombe sa dépouille deviendra... La (...)
Nosferatu
22 juillet 2006, par Le Monde des Ténèbres
« Bravo, vous n’avez pas tressailli pendant presque 2 minutes. Je dois être plus mignon quand vous avez besoin de quelque chose. »