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Informations sur les Spatioports

vendredi 5 août 2005, par Navis

La plupart des planètes possèdent une petit astroport, mais les plus importantes peuvent en avoir des dizaines.

Types d’astroports.

- Champ d’atterrissage : Une étendue plane, nivelée et débarrassé de ses éventuels obstacles. Ces terrains ne sont généralement guère plus que de simples champs recouverts de bandes de duraciment de mauvaise qualité ou de terre battue. Aucune tour de contrôle ne surveille les arrivées et les départs des vaisseaux... qui ne disposent que rarement d’une balise de guidage pour faciliter leurs manoeuvres. De plus, rien ne garantit qu’il y ait des réserves de carburant ou des ateliers de réparation, les services proposés étant, de toute façon, de piètre niveau.

- Services limités : Ces installations disposent généralement d’une petite tour de contrôle et d’une balise de signalisation afin de simplifier la navigation. Elles proposent fréquemment des ateliers de maintenance a louer, ou il est possible de procéder a des réparations de fortune. Ces astroports n’ont jamais beaucoup d’entrepôts de stockage et sont limités au niveau de leur capacité d’accueil. Il est d’ailleurs fréquent, quand toutes les places disponibles sont prises, que des vaisseaux doivent se poser en dehors de l’enceinte, ce qui oblige ensuite leur équipage a se rendre a pied jusqu’aux installations. L’approvisionnement doit, pour l’essentiel s’effectuer ailleurs.

- Classe standard : Un tel astroport dispose d’un centre de contrôle du trafic bien équipé avec un personnel qualifié. Il est possible de s’y ravitailler et une petite cale sèche permet de procéder a des réparations ou a des modifications mineures sur les appareils. Les travaux coûtent souvent deux fois plus cher que la normale et prennent généralement deux fois plus longtemps. La qualité du travail oscille entre médiocre et très bonne.

- Classe stellaire : Ces astroports sont en mesure d’accueillir pratiquement n’importe quel type de vaisseau. Ils sont fréquemment entourés de chantiers naval capables d’effectuer toutes les réparations et transformations imaginable (pourvu que l’on veuille y mettre le prix). Les mécaniciens sont en principe très compétents et leurs services restent abordables. Les Douanes Impériales possèdent toujours un bureau dans les astroports de classe stellaire, dont le système est invariablement surveillé par un détachement de la Marine.

- Classe impériale : Ces installations se distinguent par leur modernité et leur luxe. Elles proposent toutes sortes de docks, hangars et ateliers de réparation. Équipage et passagers sont surs d’y trouver confort et raffinement. De nombreux commerçants y possèdent des succursales, et les capitaines n’ont souvent pas besoin de sortir de l’astroport pour régler leurs affaires. Les services de maintenance sont capables d’effectuer des réparations d’excellente qualité, mais leurs tarifs sont assez élevés et il ne faut pas être pressé. Les douaniers sont dirigés par des officiers très compétentes. De tels endroits sont généralement protégés par de nombreux vaisseaux militaires impériaux et les infractions, même mineures, sont punies avec la plus extrême sévérité. Les fauteurs de trouble ne sont pas les bienvenus ! Les autorités portuaires et la Marine Impériale mettent d’ailleurs souvent un point d’honneur a vérifier avec la plus grande attention l’identité des vaisseaux et des capitaines, afin de repérer les contrebandiers et autres indésirables.

Taxes d’astroport.

- Taxe de résidence : Son montant varie selon les endroits, mais les installations de classe standard ou plus exigent généralement une somme de 50 Crédits par jour standard. Notez, toutefois, que, dans le cas d’un astroport de classe impérial particulièrement fréquenté, cette taxe peut aller jusqu’à 150 Crédits par jour.

- Maintenance et ravitaillement classique : Ces prestations sont disponibles dans toutes les installations de classe standard ou supérieure. Il ne faut généralement pas attendre plus d’une journée pour avoir satisfaction. Les astroports exigent toutefois le versement d’une taxe pour ces services. Pour ne pas s’en acquitter, les capitaines doivent expressément indiquer qu’ils ne désirent pas en bénéficier.

Un ravitaillement « classique » comprend une remise a niveau de tous les « fluides » nécessaires - eau, lubrifiants et liquide de refroidissement -, une recharge des réservoirs d’oxygène et autres gaz vitaux, ainsi qu’un remplissage des réservoirs a protéines de base des convertisseurs a nourriture (alcools et produits frais sont des « luxes » qui ne sont pas couverts par ce genre de prestations). On procède également automatiquement a une vidange des déchets, a une décontamination complète et a une vérification des trains d’atterrissage.

Les servies de maintenance standard comprennent le remplacement des filtres a air, des disques gravitationnels et des boucliers thermiques. Un droïd mécanicien règle aussi la carburation et l’allumage des moteurs ioniques, avant de tester succinctement les hyperpropulseurs.

Certains capitaines en manque d’argent attendent d’avoir entièrement épuisé leurs réserves avant de procéder a un ravitaillement. Cela n’est pas sans impliquer certains dangers, car, si le vaisseau venait a tomber en panne en plein espace, l’équipage pourrait bien mourir avant l’arrivée des secours.

Le coût d’un ravitaillement complet est calculé a partir d’un « tarif de base ». Celui-ci s’élève généralement a 10 Crédits pour les astroports situés le long des routes fréquentés, mais peut monter jusqu’à 35 Crédits pour les installations isolées (comme celles des Territoires de la Bordure Extérieure), l’acheminement des vivres et autres produits coûtant alors relativement cher. Pour déterminer le prix total des prestations, on utilise la formule suivante :

Tarif de base
x nombre de membres d’équipages et de passagers embarqués a bord du vaisseau
x nombre de journées d’autonomie a compléter
= Taxe de ravitaillement

Révision de maintenance

Après 20 trajets en hyperespace, un vaisseau doit en principe se soumettre a une révision complète, au cours de laquelle certains éléments de ses moteurs seront remplacés. En moyenne, une révision de maintenance coûte aux alentours de 1.000 Crédits, mais elle peut aller jusqu’à 5.000 Crédits pour les vaisseaux ayant subi de profondes modifications ou ayant connu un usage intensif.

Protocoles de vol des astroports.

MESPA

MESPA est l’abréviation de « MEssages destinés aux SPAtionautes », et désigne le canal de communication qu’emploient la plupart des astroports pour diffuser des informations relatives au trafic, aux conditions météorologiques et autres facteurs du même ordre.

Les MESPA ont pour but de renseigner les spationautes. Il s’agit généralement de messages pré-enregistrés émis en continu sur une fréquence a sens unique. Comme leur canal ne permet pas de poser des questions, les capitaine doivent souvent attendre d’établir le contact avec les autorités portuaires afin d’obtenir des informations plus précises. La plupart des installations impériales, stellaires ou standards émettent sur un canal bien précis. Les astroports de niveau inférieur, quant a eux, n’utilisent pas de tels dispositifs, ce qui oblige les vaisseaux a utiliser leurs senseurs et scanners visuels pour déterminer les éventuels télémesure liés au trafic.

Les spationautes ont intérêt a se brancher sur les MESPA des leur arrivée dans un système. Ils peuvent ainsi se renseigner sur les activités de la Marine Impériale, les conditions de trafic, les risques d’attaque de pirates ou de tempête de météorites, etc... Les MESPA fournissent, en outre, des informations générales sur les aménagements de l’astroport, les caractéristiques de la planète sur laquelle il se trouve, les consignes d’atterrissage et la fréquence a utiliser pour contacter les autorités portuaires.

Procédures d’arrivée.

Une fois arrivé dans le système de destination, et après avoir pris connaissance des MESPA, on doit se connecter sur le canal de la tour de contrôle - qui est généralement indiqué soit dans les MESPA, soit dans les descriptifs contenus dans l’ordinateur de bord. On peut aussi essayer de scanner les fréquences afin de trouver la bonne, mais les installations reculées n’émettent souvent aucun signal.

La procédure standard, lorsque l’on contacte un astroport, veut que l’on donne son nom et celui de son vaisseau. Les contrôleurs peuvent alors, selon les endroits, s’enquérir de la dernière planète visitée, du contenu des soutes, ainsi que de nombre de passagers et d’hommes d’équipages. Au cours de ce petit interrogatoire, les fonctionnaires portuaires se livrent souvent aune double vérification d’identité a l’aide des fichiers du BoSS que contiennent leurs blocs de données. Ils prêtent alors une attention toute particulière aux code transpondeurs qui font l’objet de ce que l’on appelle une « VerTran » (« vérification de transpondeur »).

Lorsque l’identité d’un appareil est établie, son capitaine reçoit une autorisation d’atterrissage, dans laquelle est précisée la piste qui lui est assignée. Les contrôleurs fournissent également un vecteur d’approche qu’il vaut mieux suivre - tout écart pouvant être sanctionné d’une amende allant de 50 a 200 Crédits. Les sanctions sont, bien évidemment, susceptibles d’être un peu plus graves quand un vaisseau occasionne des problèmes importants, mais les capitaines ne s’en soucient guère.

Procédure de départ.

Selon les réglementations en vigueur, un vaisseau doit en premier - avant même de faire chauffer ses moteurs ioniques - demander a la tour de contrôle l’autorisation de décoller. Comme a l’arrivée, l’obtention de celle-ci implique une VerTran.

Une fois l’autorisation obtenue, les contrôleurs apprécient qu’un vaisseau communique son plan de vol, en indiquant, au minimum, son système de destination. Cette formalité est justifiée, avant tout, par des raisons de sécurité. En effet, quand un appareil est porté manquant, les équipes de sauvetage ont coutume de contacter le dernier astroport fréquenté afin de connaître le plan de vol prévu. Cela leur permet ensuite de patrouiller, dans l’espace normal, le long du vecteur hyperspatial emprunté.

Après le décollage, il est courant que les contrôleurs, des droïds ou des rayons tracteurs, guident le vaisseau au sein du trafic. Quand celui-ci est important, des balises spéciales permettent de suivre des trajectoires sans risque afin de gagner l’espace, puis le point de passage en vitesse-lumière.


Informations recopiées du livret accompagnant l’Écran du Maître de Jeu Révisé.