la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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James Bond

Ne pas faire de vagues...

Partie du 11/03/2010

samedi 13 mars 2010, par GIOM

Ma nouvelle mission : surveiller et protéger la Baronne, femme du Ministre du travail, partie prendre quelques jours de vacances. Le soleil, les cocotiers... et l’ennui. Tu parles d’une mission ! Pourquoi pas payer un privé, ça coûterait beaucoup moins cher à la Couronne !

Jack Slater, c’est le nom de la recrue que je dois superviser au cours de cette mission. Pas là qu’il va apprendre grand chose. Regarder la Baronne se faire dorer au soleil le long de la piscine. Un côté, puis l’autre. Palpitant. Confier ça à des agents...
Trois pulpeuses jeunes touristes américaines viennent tromper notre ennui. Ce sont des actrices de cinéma répondent-elles quand je les aborde. Jack s’approche à son tour et se demande si leur pposte de radio n’est pas destiné à photographier la Baronne. Paranoïa quand tu nous tient.
Nous sympathisons et lorsque la belle plastique que nous sommes censés protéger se lève pour aller déjeuner, j’invite les trois jeunes femmes à nous accompagner.
« Pas de Saint-Jacques, je suis allergique », précise Jack au serveur. La mission en est tellement passionnante que j’en suis à retenir ce genre de détail.
Hôtel de charme pour mission ennuyeuseUn jeune homme beau et sûr de lui, vêtu dans un habit de marin comme on en fait plus, s’approche alors de la Baronne et entame la discussion. Aucun doute que les deux se connaissent déjà. Notre mission anti-adultère prendrait-elle une dimension périlleuse ?
Je me lève et faisant semblant de m’arrêter faire mon lacet, écoute leur conversation. Ca parle d’argent. Probablement pas adultère finalement.
Jack prend l’initiative de se renverser un plat de coquille saint-jacques sur sa chemise de coton léger. Mais qui m’a fichu un maladroit pareil ?
Le marin à l’accent écossais s’éloigne. Ses regards par-dessus son épaule m’intriguent. Ce gars là a certainement un truc à se reprocher... ou alors je deviens moi aussi paranoïaque. Je me renseigne sur ce « marin ». Il s’agit d’un dénommé Mac Finn, écossais et loueur de yacht de luxe. J’appelle la cellule locale du MI6 et demande un dossier sur cet individu. Ils n’ont rien à me donner mais me prépare ça pour le soir.

De retour à table, nous sympathisons un peu plus avec les trois actrices. Elles prévoient une sortie en mer dans l’après-midi et nous invite. J’accepte et j’avoue avoir un peu de remords à faire comprendre à Jack que lui doit rester à terre pour poursuivre notre mission de surveillance. Le monde est ingrat mais moi aussi j’ai été jeune recrue avant lui. Trois acrtices peu farouches
Mais déjà la Baronne quitte le restaurant. Jack se presse à sa suite. Il monte les escaliers, trébuche, se fend légèrement la lèvre et use de ce prétexte pour pénétrer dans la suite de la Baronne. Alors que je suis au téléphone avec la cellule locale du MI6, Jack m’appelle. Ce Mac Finn vient de frapper à la porte de la Baronne et, le voyant à l’intérieur, a pris la fuite. Je me positionne pour l’intercepter « par inadvertance » mais le fuyard semble ne plus rien avoir à perdre. Il me frappe sans même chercher à savoir qui je suis et poursuit sa course effrénée. Je le prends en chasse et le poursuit jusqu’aux pontons où il saute dans un hors-bord. Je tente de bondir à bord mais je suis un peu court et ne peux que m’accrocher au rebord. Le marin écossais tente de me frapper avec l’ancre du navire et je préfère lâcher prise.
Lâcher prise, oui mais pas abandonner la poursuite. En quelques brasses je ressors et saute à bord d’un autre hors-bord. Mon fuyard a une bonne avance mais le bateau dans lequel je suis est nettement plus puissant. Je suis bientôt à son niveau. Mac Finn change de stratéghie et décide de slalomer au milieu des plongeurs, ce qui me force à ralentir. Je profite d’un minuscule îlot qu’il contourne pour foncer à travers et bondir dans les airs à son niveau. Sauf que l’amerrissage est rude et le hors-bord encaisse mal le choc. Mac Finn s’est arrêté et a sorti un bazooka !
Je plonge juste à temps pour éviter l’explosion. Je suis bon pour revenir à la nage. Tu parles d’une mission de routine sans intérêt !
Pire, de retour sur la terre ferme, Jack m’annonce que la Baronne a fait une overdose et qu’il n’a rien pu faire pour la réanimer.
Echec sur toute la ligne !

Quelques jours plus tard, de retour sur les bords de la tamise et son ciel gris. M nous a convoqués, Jack et moi, auprès du Ministre de l’Intérieur. Un rendez-vous en dehors des locaux du MI6. C’est tout sauf habituel... et rassurant. Jack trouve le moyen de plaisanter après le fiasco des Bahamas. M apprécie moyennement l’humour mais je suis rassuré de voir que ce n’est pas pour nous parler de la mission passée qu’elle nous a convoqués auprès du Ministre.
Il s’agit d’une affaire qui relève plus du MI5, voir même de Scotland Yard. Lors d’un tournage de cinéma, ici à Londres, une des actrices a poignardé son collègue de scène sous les yeux des caméras et de toutes les équipes.
L’événement pourrait passer pour un simple fait divers mais il se trouve que chez nos cousins américains aussi plusieurs affaires du même acabit ont eu lieu. Il est également possible que la mort de la Baronne ne soit pas décorrelée de cette histoire. A nous d’enquêter. Sauf que bien évidemment, prudence est de mise. La mission est officieuse et nous sommes en territoire anglais. Aucune vague ne sera admise

Jack et moi-même passons voir R, le « jeune » remplaçant de Q pour obtenir le matériel prévu pour la mission avant de partir enquêter sur place... à à peine plus d’une quinzaine de kilomètres de là.
Sur place, je découvre avec stupeur qu’une journaliste est déjà sur place. Et pas n’importe laquelle : Carole Parker, la personne que j’avais le moins envie de croiser ici et accessoirement mon ex-femme. Voilà pourquoi je me suis engagé au MI-6. Pour ne jamais avoi à devoir enquêter sur le territoire.
J’évite de croiser son regard et Jack et moi profitons de l’organisation mise en place par Scotland Yard pour interroger les témoins oculaires. Tout se passe pour le mieux jusqu’au moment où mon acolyte ne trouve rien de mieux à faire que de se pavaner devant la caméra de Carole... et à lui faire du rentre-dedans comme s’il se trouvait au pub un soir de match de rugby. Le rustre ! Je n’ai d’autre choix que d’interpeller Carole pour détourner l’intention et lui faire oublier le godelureau. Carole demande à son cameraman d’effacer la prise. Ouf. Mais comme je m’y attendais, en quelques secondes, la discussion dégénère dans une scène inutile. Comment ai-je pu un jour m’intéresser à une fille pareil ?!

Nous poursuivons l’enquête dans la loge de l’actrice. Je ne tarde pas à y découvrir une boîte très richement ciselée dans laquelle se trouve de la poudre blanche. Plus que le contenu, le contenant m’intrigue. Ils ’agit d’un véritable objet d’art, conçut par Albert Friedman en personne, un artiste reconnu et résidant à Vienne.
Nous ressortons de la caravane de l’artiste et j’aperçois un balayeur suspect qui nous observe. Je fais signe à Jack qui contourne la zone et le prend à revers. Mais Jack manque de discrétion et le balayeur prend la fuite. La poursuite s’engage à travers les décors de cinéma : jungle, désert égyptien, ... Je perds la trace du fuyard mais des coups de feu m’orientent. Je rejoins jack qui plonge dans la Tamise. Je plonge à mon tour mais me rends vite compte que je ne rattraperai jamais notre fuyard. Jack poursuit à la nage mais je remonte pour prendre la voiture.
Je profite de ce court répit pour appeler Lestrade. Je crois me souvenir qu’il connaissait l’actrice. Je lui expose la situation et lui propose d’aller à l’hôpital l’interroger.
Je rejoins Jack de l’autre côté de la Tamise. Le fuyard s’est réfugié dans un magasin de télécopie. Je m’approche discrètement par la gauche, pendant que Jack le maintient en respect. Surpris je n’ai d’autre choix que de sortir mon arme et le désarmer. Nous tentons de l’interroger mais ce gars est un dur. Un dur à l’accent écossais. Nous vérifions les fax et pouvons lire qu’un « un indice est Friedman » a été envoyé à un numéro autrichien. Je tente le coup de bluff en envoyant un autre message au même numéro en indiquant le nom d’un autre artiste dans le même domaine vivant en Russie.

Nous revenons au siège du MI6 et laissons le fuyard en des mains expertes. Pour nous la suite des opérations se passera à Vienne où nous cherchons à nous joindre au plus vite. Un avion de chasse nous est fourni et nous décollons aussitôt.


MJ : Benoît

PJ : Stephen Livingston (giom), Jack Slater (tutu)