je t’ai croqué
sans avidement te dévoré
liberté je t’ai laissé
et tu l’as prise coquine
vers d’autres lieux enchanteur
tu t’es envolé
courant après la parure d’un paon
ou d’un etourneau etourdi
ayant laissé dans le jardin un peu de son plumage
papillon que tu as poursuivi des heures
juste pour mieux le regarder
se pose sur une branche d’acacia
que ne monterais-tu pas sur cet arbre colossal
pour y voir se mouvoir le minuscule papillon
je n’ai pas embrasé tes lèvres, la joue me suffisait (...)
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Poésie de Calli Kayan
Rubrique consacrée aux créations poétiques de la jeune poétesse « Calli Kayan ».
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petite douceur et grand amour
29 juin 2006, par Calli Kayan -
Petit Voilier qui vogue, petit homme qui vit
14 juin 2006, par Calli KayanGalaxie Rêves Croire en toi, croire en cette pousse d’herbe tendre Herbe douce comme du satin et à la couleur de l’espoir Pourquoi attendre ? Peur que l’enfer reprenne ses droits sur le mot « croire » Regarde cet pousse qui perce le béton Dur et froid gris, et sombre comme l’obscurité du chaos Mais toi as-tu rangé tes souvenirs, As-tu calmé ces flots ? Ces flots déchainés qui courent en toi ? Sont-il devenus cette calme rivière Où sans conteste un autre toi Viendra voguer et te dira je (...)
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Appel
14 juin 2006, par Calli KayanUne petite étoile s’éteint doucement Lent déclin, voyez-vous donc son délabrement ? Laissant dans le ciel noir une éphémère trace Poussière d’étoile parsemée dans l’espace Une âme qui se cherche ; en vain elle se perd Éparpillée et déchirée, brûlée au fer Un bout de coeur dans chaque coin de l’univers Comment trouver son esprit parti en fumée Dans la voûte céleste de la galaxie ? Demander aux autres étoiles de l’aider ? Entourée de ses sœurs, et pourtant seule ici Elle supplie mais son cri se perd (...)
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Je ne vis pas... je ne suis pas morte... je suis... tout simplement
6 juin 2006, par Calli KayanComme deux racines d’arbres centenaires s’entremêlent Je sens nos deux mains serrées Et qu’entre nos doigts unis , s’écoule le ruisseau de la vie Ce ruisseau rouge comme la passion Tourmenté comme un torrent déchaîné On l’appelle sang Comme la vague qui vient mourir sur la grève je sens ta caresse Légère , insaisissable, éphémère et pourtant immortelle Elle se meurt pour renaître On l’appelle écume Je sens notre union Les draps blancs froissés par une nuit d’amour Ton corps chaud près du (...)
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Petite Étoile sage
6 juin 2006, par Calli KayanLa nuit avait posé son manteau de soie noire Comme des rayons d’espoir des étoiles perçaient l’obscurité Je me suis étouffée dans la nuit Soudain un pâle halo éclaira mon visage couvert de larmes amères Lumière sur laquelle on n’ose souffler Comme une bougie, petite âme vive, petite âme fragile J’ai levé les yeux Et j’ai vu me souriant de toute la sagesse de ses milliards d’années Une petite étoile qui avait décidée de me guider. Au-delà du sentier qu’est mon intérieur, Au travers de ce chemin (...)
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Un Art
6 juin 2006, par Calli KayanDans une salle ou se côtoient ombre et lumière Une voix douce, mystérieuse emplie l’espace L’élève guidé écoute, Enrobé de cette voix comme d’une Force Il exécute les gestes, À travers lui des centaines d’années s’écoulent Des centaines d’années de savoir transmit Pour ne pas oublier les gestes, pour que, comme le temps L’art soit immortel. L’élève apprend jour après jour, semaine après semaine, mois après mois Dans cette même salle où selon l’heure se succèdent ombre et lumière Son maître le corrige (...)
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Les Larmes de sang
6 juin 2006, par Calli KayanDans mes yeux il y a des larmes Sur mon visage il y a du sang Je pleure des larmes de sang Sur le chemin il y a des corps Dans la boue il y a des hommes Sur le champ de bataille il y a des corps d’hommes En ce lieu il y a la haine Dans cet endroit il y a la souffrance Dans ce monde il y a la souffrance qui mène à la haine Dans ce combat il y a des soldats Dans cette guerre il y a le monde Cette guerre c’est la guerre mondiale Dans mes yeux il y a des larmes Sur mon (...)
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Pour l’Amour de notre mère
6 juin 2006, par Calli KayanDes flocons tombent du ciel C’est le coeur de notre mère la Terre qui s’émiette, Blanc pour la pureté, froids par manque d’amour Les flocons tourbillonnent entre ciel et terre Puis s’en vont mourir dans mes cheveux. Il neige en ce mois de décembre J’ai froid, de la buée sort de ma bouche et s’évanouit Comme si je voulais donner un peu de mon âme pour sauver la terre J’ai envie de crier à ces enfants indignes Aimez là ! N’oubliez pas que comme vous elle vit Voyez comme elle est malade... La (...)
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Si l’Homme était un voilier
6 juin 2006, par Calli KayanSi l’Homme était un voilier Son corps serait une coque en bois d’ébène Son coeur, serait une grande voile blanche Et si le vent était l’Amour qui gonfle cette grande voile blanche... Voilà le bateau qui doucement chemine, solitaire N’ayant pour seule boussole que le vent qui le pousse. Voilà le bateau qui doucement chemine, laissant derrière lui Comme preuve de son passage, une éphémère trace d’écume. Les lettres dorées de son nom brillent sur la proue : ESPOIR Le vent tombe soudain quand (...)
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Les Fractions de mon cœur
6 juin 2006, par Calli KayanUn sixième de mon cœur pour les voyages Pour découvrir et rêver... S’envoler Vers de nouveaux horizons et de nouveaux paysages Mexique ou Seychelles ? Les plages de sables fin La mer turquoise, comme un immense miroir, irréelle ? Alpes, Vosges ou Pyrénées ? La neige blanche, immaculée, réelle ? Les flocons qui tourbillonnent sans fin Une partie de mon cœur pour les voyages Plus un sixième de mon cœur Pour la plongée Le calme et la majesté de l’océan Les poissons aux couleurs (...)