la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Sur les traces du Golem

vendredi 22 avril 2011, par Sophie Conteuse

Mes compagnes ont beau se moquer des animaux que j’appelle, nous voilà face à une piste pour retrouver la trace des Tables.

Nous retournons voir Argos.
Il connaît bien les djinns, mais selon lui, aucun ne prend l’apparence de pierres.
Pierres... ou argile ? Les musaraignes n’ont peut-être pas bien vu…
Argos nous dit qu’il a entendu parler des Golem, ces géants d’argile, animés par une formule magique. Ils seraient apparus en Égypte du temps de l’esclavage des Juifs. Seuls de grands prêtres ont la connaissance nécessaire pour donner vie à un Golem.

Nous allons voir Karim, le Primogène Mekhet. Ma présence le gêne, mais Nakia le rassure.

Il a bien entendu parler des Golems, mais c’est une légende des Juifs. Il n’y prête pas grand intérêt... Nous insistons pour rencontrer le grand prêtre du Temple de Jérusalem (une goule de Mère Adena).

Loko, le grand prêtre, arrive quelques minutes plus tard. Il est grand, assez imposant, en grande tenue de prêtre. Il est facile de repérer un « air de famille » avec Mère Adena et le clan Nosferatu. L’odeur en moins.
Pour lui, le Golem est une légende venue d’Égypte ; aucun bon Juif ne se prêterait à ces rituels blasphématoires. Il ne nous en dira pas plus ; autant aller à la source. Kallicé a repéré un temple égyptien vers le port.

Nous arrivons dans le caravansérail. ça grouille de commerçants, de gens qui courent, qui marchandent, qui s’interpellent. Et qui nous bousculent au passage. Nous nous avançons vers le temple. Des gardes égyptiens sont assis devant, et jouent. Ils nous voient arriver. Nous ne passons pas inaperçues. Nous demandons à entrer. Pas facile, aucune de nous ne parle l’égyptien. Kallicé tente de parler à l’un des gardes. Elle accepte de le suivre vers une taverne, pour avoir des informations. Les voilà qui s’éloignent ; le garde égyptien frime devant à ses amis, il trouve Kallicé très à son goût. Elle aussi, je pense, vu qu’elle n’a pas encore chassé cette nuit.
Nakia disparait dans une ruelle ; puis je vois le rideau du temple bouger légèrement.

Me voilà seule dans le caravansérail.
Près de moi, une pile de caisses contenant des chats venus d’Égypte. Peut-être que l’un d’entre eux pourrait me renseigner ?
J’en choisis un, une femelle, tachetée. Elle ne sait rien, mais me demande à boire. La voilà qui ronronne… et me demande d’aller voir son maître et de l’acheter. 1 pièce d’or. Je vais voir le maître… qui m’annonce 2 pièces d’or. Je parviens à négocier le prix d’1 pièce d’or. Je progresse !
Me voilà donc propriétaire d’un chat. Un animal discret, qui peut se faufiler partout… Ca pourrait faire une goule intéressante, la discrétion n’est pas mon fort.

Je m’éloigne du caravansérail pour faire du chat ma goule.
Je la baptise Bastet.
Je reviens vers le temple, où Kallicé est revenue de son rendez-vous (et s’en lèche encore les babines…). Je lui présente Bastet. Elle ne trouve rien de mieux à faire que de lui montrer sa Bête. Bastet se débat et s’enfuit, terrorisée, dans le marché.
C’est malin !
Je garde mon calme pour ne pas attaquer Kallicé – qui est très contente de sa farce, et je rappelle ma goule. Une bonne vingtaine de chats accourt à mes pieds, parmi eux Bastet.
Certains chats en cage se débattent pour me rejoindre, ça miaule de tous les côtés.
L’idée de lancer toute cette armée griffue au visage de Kallicé me traverse sérieusement l’esprit…
Mais je garde mon calme. Pour cette fois.
Nakia arrive, se moque de mon chat (c’était à prévoir). Je leur déconseille de renouveler la blague.

Nous allons face au temple des Égyptiens, voué au culte d’Apis. J’envoie Bastet explorer… mais elle ne revient pas. La nuit est trop avancée pour l’attendre, je l’appelle à nouveau, en vain. Je rentre, triste, vers l’Elyséum. Nakia et Kallicé s’en donnent à cœur joie à chanter « La petite Goulue qui a perdu son chat ».
La nuit suivante, je chasse quelques heures et retrouve Bastet. Elle a passé la journée dans le temple, à se faire dorloter par les prêtres.
Nous rencontrons la nouvelle goule de Kallicé, Akhor (le garde de la veille). Il détourne l’attention des gardiens et nous entrons dans le temple.

Évidemment, je me fais repérer. Nakia disparaît pour attaquer par surprise un des 2 gardes, qui me menace de sa lance. Je suis blessée ; Bastet se jette au visage de mon agresseur, pendant que j’assomme le 2ème.

Nakia a réglé son compte au 2ème garde. Nous rejoignons Kallicé.
Dans une des salles du fond du temple, une assemblée de prêtres chante. Mes compagnes deviennent invisibles ; je fais de mon mieux pour me faufiler de coin d’ombres en coin d’ombres.
Dans une des alcôves près de la salle principale, nous découvrons une installation pouvant accueillir une statue qui ferait bien 2 fois ma taille. Des chaînes sont au mur… Je repère des traces de bataille.

Kallicé inspecte les chaînes : il y a bien eu, ici, une bataille entre des Égyptiens et des hommes vêtus de noir. Près d’eux, une statue d’argile gigantesque, qui bougeait. Le Golem était bien là, il y a très longtemps.
Nous ressortons du temple et nous retournons à la cour de Mère Adena pour demander à Karim des explications sur le Golem.
Il y a du monde, de nouveaux non-vivants. Je dis à Bastet de m’attendre dehors, par précaution.

Précaution utile ; Nakia passe en frénésie. Cela met une ambiance particulière dans l’Elyséum. Mais elle se calme à temps.
Ishgar nous accueille, nous demandant où en sont nos recherches.

Temps de silence chez les deux Mekhet, qui restent évasives. Mais Isghar n’est pas dupe. Il chuchote à Mère Adena qu’il nous fera suivre. Mes compagnes ont tout entendu. La confiance règne…
Karim nous présente Exos, le Primogène Daeva. Il est très ennuyé par les Sacha qui demandent à être présents dans l’Elyséum. Les clans ne sont pas d’accord, certains sont favorables, d’autres pas…

Kallicé raconte à Karim sa vision du Golem dans le temple d’Apis.
Il ne peut pas nous en dire plus sur une éventuelle bataille qui aurait eu lieu il y a 50 ans.

Difficile de savoir quelle attitude adopter face à Ishgar. L’informer ou pas de nos recherches ? Quelles conséquences pour nous ?
Je vais réfléchir…
Et présenter Bastet à Cannabix.

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