la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Rencontre dans le désert

vendredi 22 avril 2011, par Sophie Conteuse

Les nuits passent à Jérusalem. Avec l’aide de Kallicé, je découvre le commerce. Je crée un lien de sang avec un commerçant en épices, qui me remet une partie de ses ressources. Les humains sont, parait-il, friands des épices…

Kallicé, de son côté, ouvre un hôpital. Quant à Nakia, elle part en recherche de Saül et du cercle de la Sorcière.

Son enquête avance bien : selon ses informations, le Cercle de la Sorcière est à la recherche d’Asshâni et de toute sa lignée, depuis que Jastur a quitté Babylone. Elle nous dit aussi qu’une de ses goules a entendu parler d’un pendu, retrouvé dans le quartier des potiers.

Nous allons sur place.
Plusieurs indices confirment cette nouvelle. Kallicé a une vision de Saül, en train de pleurer et se pendant à un arbre dans la cour. Nous recherchons sa tombe, au cimetière. Saül n’était pas connu du quartier, on l’a mis dans le coin des étrangers.

Les goules de Nakia creusent. Trois femmes arrivent dans le cimetière pour embaumer un corps. Kallicé grimpe dans un olivier, tandis que Nakia et moi tentons de les faire fuir. Ce n’est pas facile… mais nous finissons par les neutraliser.

Les goules finissent leur « travail ». Le cadavre est bien celui de Saül. Dans un sale état ; il a été enterré il y a trois semaines. Je recopie un pendentif trouvé sur le cadavre. Les goules emportent le corps dans le linceul, vers chez Joseph… mais finalement nous faisons demi tour et allons remettre Saül en terre. L’ambiance est lugubre…
La nuit est bien avancée.

Nous retournons vers Jérusalem ; Nakia et Kallicé discutent, pas assez discrètement puisque j’apprends que les Tables de la Loi sont fausses. Je n’étais pas sensée le savoir, n’étant pas Mekhet. Mais je promets de garder le silence. Je fais partie désormais de l’Ordre des Ténèbres… Cela me fait sourire… L’Ordre des Ténèbres. Pourquoi pas.
La nuit touche à sa fin. Nous rentrons à l’Elyséum. La nuit suivante, après quelques heures de chasse, nous rendons visite à Joseph. Difficile de lui annoncer que sa goule n’est plus…

Effectivement, Joseph est très affecté, il pleure des larmes de sang, je le console tant bien que mal, pendant que Nakai et Kallicé récupèrent des objets.
Inutile de lui demander à quoi correspond le pendentif de Saül.
Nous quittons Joseph, qui pleure.

Et nous allons rejoindre Argos, pour préparer notre expédition dans le désert.
Le fait que nous souhaitions voyager de nuit n’inquiète pas Argos. Je ne crois pas qu’il ait repéré qui nous sommes.

Nous voilà en route, avec des chevaux, un chameau, et de quoi monter des tentes pour le lever du soleil.
Nous cheminons un long moment dans le désert.

Nous abordons un campement nomade, des Touaregs.

Argos s’avance vers des Touaregs.
Des chiens approchent.
« Nous voilà arrivés ».
Je parle à l’un des chiens. C’est un Djinn. Nakia se moque de nous : ils sont beaux, nos fameux Djinns. Des chiens et des nomades !

Le chef des Touaregs nous raconte la mission des Djinns : essayer de ré enchanter le monde. Selon eux (et cela rejoint le discours des farfadets en Gaule) c’est la chute de l’enchantement du monde qui a permis à la malédiction d’arriver. Et Argos, en racontant des histoires, œuvre pour réenchanter le monde. Mais cela prendra du temps.
Nakia aimerait bien trouver un moyen plus rapide d’annuler la malédiction, et de retrouver tous ses pouvoirs.

Pendant que nous discutons, le vent se lève brusquement.
« Chayatin attaque ! » hurle Argos.
Pas le temps de demander des précisions sur Chayatin ; les djinns – chiens reprennent leurs formes, pendant que, de toutes parts, arrivent des tornades de sable.

Nous courons vers le campement, pour chercher de quoi étouffer ces tornades. Le sable nous gêne, je parviens à attraper une des toiles. Nakia envoie ses goules avec des torches.
Une des tornades m’attaque. Je tente de l’étouffer, mais elle est trop forte et m’envoie voler dans le sable.

Je retombe, un peu sonnée, puis me relève.

Juste pour vous la tornade m’attaquer de nouveau. La nuit est bien avancée… Le soleil ne va pas tarder à se lever, nous sommes en plein désert, à découvert, du sable à perte de vue.

Ça devient inquiétant !