la guilde d’Altaride

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L’Appel de Cthulhu

De Melbourne aux icebergs

Par-delà les Montagnes Hallucinées - partie du 07/04/2011

lundi 11 avril 2011, par Benoît

Nous sommes le 12 octobre. Au large de Melborne, une petite navette apporte un pilote pour passer le ’rip’ et entrer dans la baie de Port Philippe, la plus grande baie naturelle au monde. Quelques bateaux attendaient l’arrivée du S.S. Gabrielle. Beaucoup de journalistes sont déjà massés sur les quais. Certains sont déjà au courant pour la bombe. Starkweather leur répond avec son sens du spectacle habituel.

Toutes les personnes qui ont eu maille à partir avec cette triste affaire répondent aux questions des enquêteurs une fois à Melbourne. Ethan est remis aux autorités compétentes. Les policiers australiens n’ont pas l’air très engageants avec leurs grands manteaux gris...

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L’Australie

Nous devons repartir le 18 octobre, ce qui nous fait quelques 6 jours de vacances... Le professeur Moore s’approche de nous et s’accoude au bastingage. Il compte s’acheter ici quelques derniers plaisirs terrestres. Katherine s’entretient avec lui au sujet des malheurs qui touchent l’expédition. Elisabeth est ravie d’être de retour en Australie.

Une petite réception est prévue en soirée chez le maire. Moore s’inquiète pour le renouvellement des stocks de pemican et nous invite à garder l’oeil ouvert pour repérer une usine qui pourrait produire un aliment équivalent. Il nous faudra également remplacer les chiens morts...

Lady Lexington s’est arrêtée pour sa part au sud-est de la Tasmanie, à Hobart. Elle ne devrait pas tarder à repartir, cette fois vers l’Antarctique.

Nous rencontrons la famille d’Elisabeth. Mrs Pratchett s’inquiète fortement pour sa fille. Elle a demandé personnellement à Starkweather et Moore que son fils James nous accompagne en Antarctique... Elle a certainement payé pour celui. James n’est pas très malin, mais il est costaud. Nous prenons le thé avec sa maman. Miss Pratchett a découvert, adolescente, un gisement de pétrole sur la propriété familial, faisant la fortune de sa famille.

Katherine contacte un fabricant de coffre-fort pour se faire faire un petit coffre pour sa cabine.

Le soir venu, nous allons à la réception du maire. Je porte, bien entendu, mon uniforme de l’armée coloniale. Les femmes ont sorti leur belle robe...

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La salle de bal de la mairie de Melbourne

La soirée n’a pas l’air très bien préparée. Le maire nous sert un discours pompeux sur l’expédition. Starkweather lui répond, très ému.

Les femmes vont danser. Qu’elles en profitent, les malheureuses ! Ce ne sera pas une partie de plaisir, en Antarctique !

Notre étrange bienfaitrice arrive par derrière et met sa main sur mon épaule. Nous devisons un moment ensemble, avant d’être rejoints par les autres.

Elle est toujours entourée de ses suivantes . Elle suppose comme moi que la cause de la disparition du camp de Lake est purement surnaturelle.

De nouveaux apprentissages à bord rythment notre quotidien. Je commence par me familiariser avec l’équipement de survie polaire, qui n’est finalement guère différent de celui que j’utilisais dans l’Himalaya. La conduite de traîneau me pose plus de soucis car les chiens achetés en Australie sont très nerveux. J’ai même peiné à séparer un groupe un peu hargneux en l’absence des maîtres chiens. Heureusement cela nous a permis de comprendre un peu mieux comment organiser les équipages et limiter ce genre d’incident en conditions réelles.

- Survie milieu polaire (équipement de survie polaire) ma 3e semaine et demie : +10%
- Premiers soins (températures extrêmes)
- Athlétisme (escalade) ma 1ère semaine : +2%
- Athlétisme (ski et raquettes) ma 2e semaine : +1%
- Rudiments du pilotage d’avion
- Mécanique (réparation d’avion)
- Conduite de traîneau à chiens ma 4e semaine : +3%
- Orientation en milieu polaire
- Météorologie
- Opérateur radio
- Étude de la foreuse
- Histoire de la conquête de l’Antarctique
- Origami (Miles donne des cours, c’est le mécanicien des avions, auquel Elisabeth a donné des cours de géologie)
- Danse de salon (Sorensen)

À partir du 23 octobre la mer se met à faire le gros dos. Plusieurs membres d’équipage ont du mal avec les vagues - dont Katherine. La température commence à baisser. Les marins arriment les objets mobiles. Ils tendent des cordages le long du pont pour préparer le navire à la tempête. Marie, la belle-soeur de Katherine, semble avoir une aventure avec Geonard Sorensen.

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L’océan fait des siennes

Le météorologue, Albert Marle, prédit une violente tempête et le capitaine décide de virer à l’ouest.

Le soir du 26, les vagues commencent à remonter alors que nous naviguons à nouveau vers le sud. Une vague fait passer un marin par-dessus bord.

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En pleine tempête

Dans la nuit, j’entends des bruits dans la soute. Des charges roulent, poussées par le roulie, et cognent les parois de la cale ! Je sonne le branle-bas de combat et descends dans la cale N°3 avec quelques autres. Les marins m’envoient des cordes. Miss Pratchett tente de sauter sur une des charges. Ce sont deux moteurs de Boeing qui roulent d’un mur à l’autre ! Un des marins se fait écraser un bras. Avec l’aide de mes amis, nous lançons des cordes et des chaînes pour les immobiliser. Nous bloquons le premier moteur quand le second revient vers nous. Katherine reste immobile sur son passage : je m’élance pour la pousser hors du chemin. Nous glissons dans le carburant qui doit fuir des barils de réserve éventrés par les moteurs. Le malheureux au bras écrasé était resté au milieu et se fait écrabouiller !

Je me relève et tous ensemble avec les marins nous retenons les cordes accrochées au second moteur. Avec un grand costaud, je maintiens la machine et les autres lancent de nouvelles cordes. Un nouveau marin se retrouve malheureusement la jambe coincée sous le moteur, finalement coincé contre la paroi. Nous sécurisons tant bien que mal la situation.

Je soupçonne fortement cet accident d’être dû à notre saboteur. Il a certainement cisaillé les attaches... et pourquoi pas d’autres ? Je pars inspecter les autres amarres. Au passage je ne peux réprimer un frisson d’horreur en passant près du cadavre du marin écrasé.

Assistée du docteur Green, Sarah procède à une amputation d’urgence pour sauver l’homme dont la jambe est coincée sur le moteur. Ses hurlements résonnent dans la cale avant qu’il ne perde conscience.

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La scie à amputation du Doc...

Le Boeing « Shackelton » est trop endommagé pour pouvoir encore voler un jour. Il nous en reste deux. Starkweather et Moore ont une discussion houleuse mais décident de poursuivre l’aventure. quant à notre financière, elle assiste à la cérémonie en hommage aux pertes mais elle reste froide.

La tempête se calme, bien que la mer reste agitée. Nous sommes à mi-parcours entre Melbourne et la mer de Ross. Nous apprenons que le navire de Lady Lexington est bloqué dans les glaces en ayant tenté une approche plus directe du continent Antarctique. Starkweather est ravi. Nos marins éprouvent un grand respect pour notre capitaine qui a très bien géré la tempête.

Nous reprenons notre progression à vive allure vers la banquise. Le froid devient mordant. La coque fait craqueler de la glace au fur et à mesure de notre avancée.

Nous apercevons alors l’étrave d’un bateau qui dépasse, au loin, d’un gros iceberg...

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Iceberg droit devant !